Yaweh et Elohim.
Par Dominique Aubier
Qui a dit que de l’arbre de la science du bien et du mal, Adam ne devait pas en « manger » ? La traduction dont je dispose déclare que c’est l’Eternel-Dieu. Le texte hébreu nomme deux responsables associés, Yaweh et Elohim, le Tétragramme et la Nature. J'ignore pourquoi, dans la plupart des traductions de la Torah, cela ne nous est pas dit en français comme en hébreu. C’est grave parce que l’on voit apparaître, dans le climat de l’Hexagone, un Eternel qui fait concurrence à deux de ses ministres. Dieu s’empare de leur dossier et légifère à leur place. Cela se passe peut-être en territoire gaulois mais ce n’est pas exact. En hébreu, Dieu soit loué !, les études relatives à l’arbre du bien et du mal restent la propriété des commissions qui les ont réalisées et ce sont leur président qui les présente, clairement désignés par leur nom identitaire : Elohim et Yaweh. Non ! Yaweh puis Elohim. Il y a entre eux un ordre de préséance. Le Tétragramme décide le premier, Elohim vient ensuite paraphraser et montrer ce qui doit être compris. Et cela s’explique. Elohim, c’est la Nature, les choses qui sont là. Yaweh, c’est la règle qui les a commanditées, le système absolu qui régit l’unité structurelle. Les choses du vécu sont nombreuses, mouvantes et ne disent pas toujours qu’elles vivent d’une énergie venue d’ailleurs. Les pliures structurelles qui écrivent le Tétragramme doivent être connues, sinon la composition ce nom imprononçable n’est pas compréhensible et le sens qui l’habite ne se déploie pas alors qu’il doit fulgurer quand on le regarde.
Par Dominique Aubier
Qui a dit que de l’arbre de la science du bien et du mal, Adam ne devait pas en « manger » ? La traduction dont je dispose déclare que c’est l’Eternel-Dieu. Le texte hébreu nomme deux responsables associés, Yaweh et Elohim, le Tétragramme et la Nature. J'ignore pourquoi, dans la plupart des traductions de la Torah, cela ne nous est pas dit en français comme en hébreu. C’est grave parce que l’on voit apparaître, dans le climat de l’Hexagone, un Eternel qui fait concurrence à deux de ses ministres. Dieu s’empare de leur dossier et légifère à leur place. Cela se passe peut-être en territoire gaulois mais ce n’est pas exact. En hébreu, Dieu soit loué !, les études relatives à l’arbre du bien et du mal restent la propriété des commissions qui les ont réalisées et ce sont leur président qui les présente, clairement désignés par leur nom identitaire : Elohim et Yaweh. Non ! Yaweh puis Elohim. Il y a entre eux un ordre de préséance. Le Tétragramme décide le premier, Elohim vient ensuite paraphraser et montrer ce qui doit être compris. Et cela s’explique. Elohim, c’est la Nature, les choses qui sont là. Yaweh, c’est la règle qui les a commanditées, le système absolu qui régit l’unité structurelle. Les choses du vécu sont nombreuses, mouvantes et ne disent pas toujours qu’elles vivent d’une énergie venue d’ailleurs. Les pliures structurelles qui écrivent le Tétragramme doivent être connues, sinon la composition ce nom imprononçable n’est pas compréhensible et le sens qui l’habite ne se déploie pas alors qu’il doit fulgurer quand on le regarde.
Etant maniaque, je sonde les lettres qui écrivent ces appellations titrées. Quatre lettres pour Yaweh. Cinq pour Elohim.
C’est significatif dans un mode d’expression qui utilise à la fois les
glyphes et les nombres. Quatre réfère au régime de la pensée inventive
qui s’échelonne sur quatre niveaux d’organisation dans un cortex idéal.
Cinq fait songer aux rythmes constructifs de toute substance, dans un
corpus matériel. Quatre décrit le parcours réflexif de l’énergie
évolutive dans une unité idéale. Six couches, deux instances Bip et
BOP, deux codons d’arrêt, le programme est irrépressible. Cinq compromet
les montées métabolisantes, l’une générale à droite et à gauche sur
cinq couches corticales d'Alef à Tzadé, l’autre fondée sur
les cinq étapes scandées par les lettres finales. On voit par là que
pour simplement lire en gros les noms d’Elohim et de Yaweh,
il faut regarder les deux panneaux du Logiciel Kabbalistique et
rapidement détecter ce qui appartient au régime de l’alphabet et à celui
du cerveau. Même si l’exercice n’est pas complet, il a déjà l’avantage
de montrer que ces deux Immanences ne sont pas Dieu en personne, barbe
et auréole de mythologie populaire, mais deux entités associées dans le
modèle absolu tel qu’il a été créé par celui qu’on ne nomme pas. On ne
peut donner aucun charme baptismal à l’inimaginable Puissance qui a
inventé l’alphabet et l’a mis en œuvre de telle manière qu’il soit
l’information de base pour la Création et qu’il le reste pour toutes les
unités appelées à l’habiter.
La
sagacité initiatique déconseille de chercher à voir au delà de la
frontière du réel. L’homme a assez de travail pour comprendre ce qui se
trouve de ce côté-ci de l’horizon astronomique. Se le tenir pour dit et
bien dit. Ni Elohim ni Jehovah, ni Schadaï ni Yah,
ni aucun des 70 ou 72 noms de la liste traditionnelle ne s’appliquent à
l’essence transcendante et incompréhensible que les kabbalistes ont
appelé Ein Sof : sans limites, sans fin.
אין-סוף
אין-סוף
Cette
précision devrait éviter aux écrivains modernes qui refont le
Judaïsme à leur taille : ils sont nombreux à frôler l’hérésie quand ils
hésitent à isoler la Création, à la voir dans sa vertu d’œuvre signées
par un Créateur qui ne perd ni ses droits ni sa liaison d’amour et
d’énergie avec ce qu’Il a fait. Même des érudits, historiens célèbres ou
exégètes tombent dans le flou quand ils doivent concevoir une relation
que les croyants n’ont pas eu peur de se représenter comme celle d’un
mari avec son épouse. Une sentence talmudique le fait comprendre : Dieu est le lieu du monde, mais le monde n’est pas son lieu.
Notion à engrammer, non à discuter.
Elle prendra tout son sens quand le problème du bien et du mal sera étudié car si le mal fait du mal, ce n’est pas à l’Ein Sof
que cela est dû. Les hommes, par leurs actions mauvaises, ne peuvent
qu’altérer le cycle culturel dans le cerveau duquel ils sont des
neurones substantiels. Mais en gênant l’accomplissement interne de cette
entité intermédiaire, ils peuvent freiner son dynamisme. Ce ralenti, à
son tour, peut réagir sur le projet divin en cours de réalisation.
L’empêcher, impossible. Ce n’est pas une question d’opinion, de
croyance, ou de confiance dans l’engagement spirituel. C’est une affaire
de cohérence, de franchise articulatoire au sein d’un réseau où
s’imbriquent plusieurs unités se raccordant avec une exténuante
efficacité, au gré d’une complexité qui serait affolante si la
structuration sur le modèle de l’Absolu ne la rendait simple. Bien en
mis en œuvre, le Logiciel Kabbalistique permet de voir cette simplification, donnant l’impression de croiser un regard venu de l’Ein Sof.
Un médecin de mes amis m’écrit que c’est un magnifique outil
fonctionnel à glisser d’urgence dans nos disques durs… Très durs de
nos têtes.
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Tous les films de Dominique Aubier (série CinéCode)
(sur clé USB)
— Sur Elohim et YHVH : Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque (livre).
— Le Logiciel kabbalistique : film de la série Cinécode.
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