dimanche 3 novembre 2013

Jean Racine, kabbaliste au service du Roy. Les sources hébraïques du théatre de Jean Racine.

 Jean Racine, les sources hébraïques du théâtre racinien

Quand j'ai demandé à Dominique Aubier si je pouvais présenter mon livre à ses Lecteurs, elle m'a répondu :
Mes Lecteurs sont en droit de prendre connaissance de tout ce qui concerne la Connaissance…

Alors voici, avec l'autorisation de Dominique Aubier, un livre qui fait vaciller pas mal d'idées préconçues… Je l'ai présentée à l'Académie Française. Bigre ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que la vénérable Académie (où siégeait Racine) ne supporte pas le survoltage de la leçon initiatique !



Un livre de
Dominique Blumenstihl-Roth
publié aux Editions Peleman


Dans le sillage de Molière et Corneille, ses contemporains, Jean Racine écrit une œuvre théâtrale éblouissante. Orphelin d'une famille modeste, jeune auteur adulé par des femmes influentes, le voici rapidement promu parmi les intimes du roi Louis XIV dont il devient l'ami et le confident. Quel est le secret de cette fulgurante réussite littéraire et sociale ? Comment ce « provincial sans naissance » parvient-il à conquérir le Public et à s'insinuer au cœur de l'appareil politique du Grand Siècle, au plus près du Pouvoir central ? 
Qui était Jean Racine ? Quel est notre intérêt de percer ce mystère ?
Les documents historiques abondent mais ne percent pas le secret de cet homme qui semble avoir gardé pour lui l'essentiel de sa méthode et de son projet. Cependant, c'est en décryptant son théâtre, d'Iphigénie à Bérénice, de Britannicus à Phèdre, que transparaissent ses ambitions et les sources de son inspiration. Elles émergent au grand jour dans ses pièces Esther et Athalie : Racine est un kabbaliste hors pair.
Maîtrisant l'hébreu, sa connaissance des Textes est remarquable. Se référant au Pirké de Rabbi Eliezer, au Zohar araméen, au Sefer Yetsirah, il conçoit une nouvelle forme de représentation scénique : il invente un théâtre organique édifié sur le modèle des Séphiroth ! Sous couvert de l'érudition gréco-latine, citant à profusion Euripide, Homère et Aristote, il n'en sert pas moins au Public — à la Cour — un théâtre infusé aux critères de la kabbale hébraïque où l'on reconnaît l'influence d'Isaac Louriah, le grand maître de Safed.
Quel jeu joue-t-il ? Qui se profile sous le masque ?
Formé à Port-Royal, école persécutée puis interdite, fut-il aux côtés de l'épouse du roi, Madame de Maintenon, l'agent secret d'une cause spirituelle infiltrée au cœur du Pouvoir ? Que préparait-il ? Un coup d'Etat culturel dont le Théâtre serait le vecteur symbolique ? Tout le laisse à penser, tant Esther et Athalie, directement inspirées des épisodes bibliques correspondants mettent en scène non seulement la salvation du peuple d'Israël, mais également un subtil commentaire imagé du rôle civilisateur du théâtre en tant qu'agent de la Révélation.

Cet ouvrage présente un véritable décryptage des pièces de Jean Racine, relevant les hébraïsmes, les concepts kabbalistiques mis en œuvres dans l'architecture dramatique. Saluant les remarquables travaux des chercheurs Charles Mopsik, Gershom Scholem, Raphaël Draï, l'auteur de ce livre rend un chaleureux hommage à la kabbaliste Dominique Aubier — Don Quichotte, Prophète d'Israël — dont il est l'assistant depuis 27 ans.

Jean Racine, kabbaliste au service du Roy

par Dominique Blumenstihl-Roth
Editions Peleman,
ISBN : 2-9522261-4-8
354 pages. 47 euros.
(Expédition incluse pour toute destination)

Disponible :
DBR-diffusion
BP 16
27240 DAMVILLE