Jésus de Nazareth, l'homme du Labyrinthe
Un texte de Dominique Aubier
« Le Labyrinthe est une structuration cyclique cérébrale, que tout le monde est appelé à vivre. Dans votre vie personnelle, il survient quand l'énergie dans votre cerveau est arrivée à la couche Vc. Le dynamisme naturel ne peut plus rester du côté Gauche. Il veut aller du côté Droit.
Entre la Gauche et la Droite, il existe un espace, tenu dans nos organismes corticaux par le corps calleux et ses 20 millions de fibres. Vous le voyez par cette flèche, que j'ai dessinée sur l'arbre alphabétique, entre le Tzadé final 900 et le Qof. C'est cela, le tracé du labyrinthe. Cela implique un départ. Ces grands départs existent dans l'Histoire. Par exemple le départ des Juifs d'Egypte vers Israël, c'est un passage de Tzadé final à Qof. Les hébreux ont quitté le Tzadé final, l'Egypte. À partir de ce moment précis, ils sont allés dans le désert. À la limite du franchissement entre l'Hémisphère Gauche et l'Hémisphère Droit, C'est-à-dire entre le site du Tzadé final-Égypte et le site d'appel, il y avait la Mer Rouge et ils sont passés.
Il y avait le Pont, le passage.
Quelqu'un suivait cela très bien, c'était Moïse. Les Égyptiens ne le savaient pas. Ils ont fait l'erreur de poursuivre. Donc ils se sont mis dans leur propre échec. Il ne fallait pas poursuivre. Mais ils ont cru qu'ils avaient le droit de rattraper les fuyards.
J'utilise le mot Labyrinthe parce que c'est l'expression consacrée par le christianisme, voir le Labyrinthe de la cathédrale de Chartres. Il existe une longue étude italienne sur les labyrinthes de Paolo Santarcangelli qui a écrit Le livre des Labyrinthes. Il en recense des dizaines. Sans toutefois expliquer le motif structurel.
Les Amérindiens Hopis ont un grand sens du Labyrinthe et ont un mot qui le désigne comme concept. Je ne pouvais pas inventer un mot nouveau qui serait meilleur que celui employé par la Tradition. Dans la Torah, on ne dit pas Labyrinthe. On dit plus conceptuellement Nazareth. Autrement dit : l'homme du Tzadé. C'est clairement la situation, dans les Testaments, de Jésus, quand il est sur le Chemin de Croix. C'est un Labyrinthe. Il est le Nazaréen. On a dit qu'il est Natzir, c'est-à-dire l'homme du Tzadé dont l'énergie veut aller vers Rosch. Noun, Tzadé, Resch.
Le Labyrinthe qu'il a vécu est un moment très émouvant parce que les « stations » du « Chemin de Croix » sont représentées dans toutes les vieilles chapelles. Elles ne sont cependant pas canonisées. En effet, le concept de Natzir n'a pas été compris par la théologie. Elle ne l'a pas intégré comme forme canonique.
C'est émouvant parce que c'est un moment très important de passage de Gauche à Droite. Je m'explique que l'Église ne l'ait pas canonisé, parce qu'en tant qu'institution, où se situe l'Église, dans la structure ? Elle n'est pas du côté Qui sait, elle est du côté Qui fait. Elle est latine, elle n'est pas sémitique. C'est le Nord de la Méditerranée, ce n'est pas le Sud. L'information n'est pas la même au Nord et au Sud. Cela ne signifie pas qu'elle soit inutile, simplement elle est située à un endroit spécifique de l'Occident. Si elle n'a pas l'information, elle n'a pas non plus le concept.
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