dimanche 6 avril 2014

Emmanuel Valls, Anne Hidalgo : l'énergie de Don Quichotte déboule en France

Emmanuel Valls, Anne Hidalgo : l'énergie de Don Quichotte déboule en France

(Synthèse d'une discussion avec Dominique Aubier)

La terre a tremblé en France le jour même où le nouveau Premier Ministre Emmanuel Valls a fait son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale… Signe que ça va bouger pas mal et que le territoire va devoir se secouer un peu de ses scories et vieilles habitudes?
Un séisme serait-il en préparation ?

Un fait divers a fait la une du journal télévisé national : âgé de huit ans, jouant à cache-cache, le petit Mohammed s'est retrouvé bloqué dans un cube de béton aux abords d’un stade de football. Les pompiers ont réussi à le dégager après une opération délicate qui a nécessité des marteaux-piqueurs et des scies à béton.

Les faits, relatés dans la presse, sont les suivants : venu jouer au foot dans un stade, à Roubaix, le petit garçon s'était caché dans un cube de béton dont il ne parvenait plus à s’extraire. Dans un premier temps, les pompiers ont essayé de libérer l'enfant en le tirant vers l’ouverture sur le haut du bloc de ciment, après l’avoir enduit d’huile et de savon. Mais rien à faire. À 18h, ils ont dû faire intervenir l'équipe de sauvetage spécialisée. Après que les pompiers lui ont fourni pour sa protection un masque et des lunettes, ils ont installé des bouteilles d'oxygène. Ils ont suspendu les opérations, le temps que sa mère vienne le rassurer. Ensuite, armés de deux marteaux-piqueurs et une scie à béton, ils brisé le mur de béton, non sans rencontrer de sérieuses difficultés.
« Sa jambe était pliée et l'opération, déjà peu courante, en a été compliquée », explique l'officier des secours. Une fois dégagé, le petit a été libéré de sa prison de ciment. Il a été emmené, conscient, sur une civière dans un véhicule des pompiers, sous les applaudissements et les cris de joie des parents et des badauds.

Le même jour, un autre événement touchait la France puisque le président de la République venait de nommer un nouveau premier ministre. Sur le plan d’unité, de toute évidence, les événements sont liés, puisque les médias ont traité à égalité d’importance la mésaventure du petit Mohammed et la nomination du Premier Ministre.

Voici donc M. Emmanuel Valls promu aux hautes fonctions d’État de Premier Ministre. Il serait donc possible, en appliquant le technique de lecture initiatique du plan de cohérence, de lire et détecter ce qui attend le nouveau Premier Ministre.
Le voici propulsé tout en haut de la hiérarchie. Appelé au secours après des élections municipales qui ont ébranlé la quiétude du parti présidentiel.
Décryptage des symboles : qui est le petit garçon ?

Une image de la France, jouant à cache-cache avec elle même, engouffrée dans une impasse mortelle ? Un piège dont elle ne pourra sortir toute seul ? Pas de panique, les secours arrivent pour désincarcérer le gamin — le pays. Mais pour y parvenir, il ne suffit pas de réformer ou de graisser les rouages — enduire de lubrifiant les corps constitués et les administrations —, il sera nécessaire de faire appel au marteau-piqueur, à la scie à béton pour briser la prison de ciment. Belle image décrivant le tunnel dans quoi la France est enchâssée. Le pays s’est coulé dans un coffrage idéologique qui fige toute initiative. Mais le présage est très positif, puisque les pompiers ont réussi à libérer l’enfant. Image des secours arrivant à temps et adoptant la bonne technique. Il a cependant fallu aider l’enfant à supporter l’opération, lui parler, lui expliquer, et le protéger. Même pédagogie dont devra user M. Valls s’il veut réussir : il devra affronter à bras le corps l’épaisseur du béton, tout en expliquant très calmement et précisément aux Français ce qu’il veut faire et comment il compte s’y prendre. En usant de quelles armes ? Celles du petit socialisme de pépère ?
Les Français, finalement, comme le petit garçon de l’histoire, comprendront parfaitement qu'il soit nécessaire d'employer les gros moyens. Le gamin s’était tordu le pied — toute notre culture a le pied tordu — et le moindre mouvement lui fait mal. Notre pays est tout à l’image du corps de l'enfant. Enfourné dans un bloc — celui des idées reçues, du rationalisme à tout crin, de l'idéologie matérialiste en béton armé — incapable de se libérer par lui-même, mais patient et résigné. Le gouvernement, sous la direction de M. Valls réussira-t-il à désincarcérer le pays ? Avec quelle énergie ?

Poursuivons notre enquête :
M. Valls, d’origine espagnole catalane, a opté, dans sa jeunesse, pour la nationalité française. Il a accompli ainsi à titre personnel un itinéraire très intéressant qui rejoint celui dont a parlé Dominique Aubier à propos de Don Quichotte : le montreur de marionnettes, Gayferos, traverse les Pyrénées et se réfugie en France, emmenant avec lui Mélissande, direction Paris. Autrement dit, l’énergie emmène avec elle la Connaissance et d’Espagne, elle passe en France, conformément à la prophétie Obadia dans la Bible.
M. Valls a, dans sa biographie, réalisé ce transfert. Le voici nommé Premier Ministre. Il se pourrait bien qu’il insuffle l’énergie à son pays d’adoption, l’ayant convoyée à titre personnel depuis Barcelone, ville dans laquelle Don Quichotte a déposé ses armes.
Transfert d’énergie confirmé par l’élection de Mme Hidalgo à la Mairie de Paris. Elle est la première femme élue à ce poste dans la capitale et, comme M. Valls, elle est d’origine espagnole. Incarnerait-elle une image de Mélissandre qui, dans Don Quichotte, arrive à bon port dans Paris ? Élucubrations diront les rationalistes ?
J’en m’en tiens au nom de la nouvelle Maire de Paris : elle s’appelle Hidalgo. Qui est l’hidalgo dans cette histoire ?
Quand j’entends le nom de « hidalgo », me disait Dominique Aubier, moi, culture générale oblige, je pense automatiquement à Don Quichotte, au roman de Cervantès dont le titre officiel est : L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche. Et de fil en aiguille, le nom de Paris est mentionné 18 fois dans le roman de Cervantès. 18 en hébreu, c’est « Haï », la vie. L’énergie est bel est bien arrivée en France : cela devient visible au travers des personnalités d’origine espagnole prenant les responsabilités, fortement imprégnées de culture hispanique et tout imbibées — à leur insu — de pensée quichottienne. On peut dire que leur élection "vient de plus loin".

Cependant le transfert de l’énergie proprement dit, il été réalisé en toute conscience, par Dominique Aubier en tant qu’initiée, en 1992, quand quittant Carbonéras elle vint s’installer en Normandie, emportant avec elle tout son savoir sur Don Quichotte. La nouvelle édition (en deux temps) de Don Quichotte prophète d’Israël a pleinement inscrit sur le territoire français l’arrivée de la Connaissance. Cette édition est un acte politique majeur, réalisé par un initié dont les gestes ont une portée civilisatrice. La nomination de M. Valls, non pas en tant que socialiste mais en tant que transfuge hispanique d’énergie sur le sol français, l’élection de Mme Hidalgo à la Mairie de Paris marqueur nominal de l'Hidalgo arrivé à Paris — c'est à dire Don Quichotte déboulant en France— sont marqueuses de la mise en œuvre de cette énergie.

Il ne s'agit don nullement d'être — ou ne pas être socialiste, libéral ou d'extrême gauche ou extrême droite — mais de considérer la portée symbolique de la nomination de l'énergie d'origine hispanique — quichottienne.

En tant qu’initiée, Dominique Aubier a repris les armes du Quichotte pour les introduire en France, en publiant sa série de livres sur Don Quichotte. Ces armes — ce marteau-piqueur qui fera céder le béton — ces sont les critères de la Connaissance, déployés tout au long de ses livres. Elle a inscrit l’énergie dans l’Hexagone. Il n'est pas étonnant que des responsables politiques en métabolisent l'inscription. Cette énergie protège le pays alors même que l’on ne s’en aperçoit pas. C’est le propre de l’action d’un initié qu’apporter une protection sur son environnement par leur seul fait de son œuvre. Cette œuvre est un acte libératoire… qui finira par dégager les rétentions — la prise d'otage qui opprime l'esprit prendra fin, et de surprenantes ouvertures vont se présenter…

 

3 commentaires:

François-Marie Michaut a dit…

Sauf erreur Anne, Emmanuel, deux prénoms hébraïques. Comment les faire parler à la question kabbalistique ?
Bon, Emma nue, elle valse, c'est sympa comme image mais bien court.
Grace à DA, je suis très vigilant aux actes et attitudes du bouillant catalan, capable de glorifier sa propre francitude, sans renier ses origines.

Anonyme a dit…

Pertinent en tant que message symbolique mais n'y a t'il pas un "grand écart" entre l'information du "dedans"dans son unité, et la fragmentation des individus ( tous, y compris les 2 personnes en question) au "dehors"? Je veux dire par là qu'il faut capter l'information dans l'évènement pour en saisir la portée. J'ai de sérieux doute quant aux capacités de nos deux politiques à effectuer cette captation. L'attachement éternel de MR Valls à Israel valide un peu plus le message symbolique mais je ne suis pas sûr qu'il se réfère à la même chose que nous.L'unité dans la dualité. Alors que Nous sommes encore des dualités dans une unité.
Je termine juste par une info: Michel Onfray sort un livre sur Don-QuiXote.

François-Marie Michaut a dit…

Vous voulez dire qu'il y a un monde entre la façon dont on est perçu (par les autres comme par soi-même) et ce que nous sommes vraiment dans le Réel en constante création ?
Don Quichotte et tout ce qui peut s'en dire, Onfray ou non, en est bien un magnifique exemple ?
Félicitations pour votre réponse stimulante, cher Anonyme.