lundi 26 août 2013

Ultimes révélations sur DSK (suite 2)


Quel est le « mal » de DSK. Et si son mal « venait de plus loin » ?
Je viens de lire un livre passionnant de l’historien Gershom Scholem consacré à Sabbataï Tsévi (1626-1676), le fameux « faux-messie » qui, en son temps, avait soulevé une immense vague d’espérance messianique. Ce personnage atypique, originaire de Smyrne, entrait régulièrement dans des sortes de transes hallucinatoires au cours desquelles il exécutait toutes sortes de rituels bizarres indisposant les bonnes consciences rabbiniques. Les rabbins ayant pour mission de maintenir la cohérence de la Communauté et la continuité s’empressèrent de le traiter de « fou », tant ses extravagances à prétention révélatoire leur paraissaient inacceptables.
Un jour, par exemple, à l’issue d’une cérémonie religieuse à laquelle il avait convié une cinquantaine de doctes rabbins, il présenta un poisson emmailloté dans des langes en disant que c’était le messie. On comprend la surprise de ses corréligionnaires ! Menacé, il dut quitter Smyrne, sa ville natale. Celui que l’on surnomma « Amirah le faux messie » produisit quantité de symbolismes personnels jugés extravagants. Au lieu de condamner l’homme, n’eut-il pas mieux valu chercher à comprendre sa gestuelle et tenter de défaire le sens de la mise en scène ? Tout d’abord, le prendre au mot : si le poisson est le messie comme il le prétendait dans son délire, alors il faut bien constater qu’il n’est pas dans son bain naturel, mais hors de l’eau. C’est à dire en surface. Il a quitté le milieux liquide (Bip) pour monter en surface (BOP), à l’image de l’évolution des espèces où l’on voit l’énergie vivante susciter des formes de vie hors du milieu aquatique initial. Le symbole composé par Sabbataï signifiait tout simplement que le messie se présenterait hors du milieux religieux. Il invitait à voir au dehors de l’enceinte hébraïque. La plupart de ses actes symboliques avaient trait à ce thème. Il alla jusqu'à se convertir à l’islam et porter le turban. Scandale dans les opinions qui faute de lire le signal en restèrent à juger l’acte au raz des paquerettes. En réalité, Tsevi n’a jamais apostasié, mais une fois de plus, il signala par le symbolisme de son acte — porter le turban — qu’il désignait un En-Face dont il faudrait tenir compte. En-Face féminin, l’islam étant dans la structure qu’il forme avec l’hébreu, le partenaire ontologique récipiendaire de la leçon hébraïque. Tsévi écrivait en style symbolique une union et une reconnaissance des deux entités non dissolubles devant coopérer en vue du messianisme.
Quel rapport tout cela aurait-il avec DSK ?
La suite au prochain Blog…
L'intégralité de cet article est publié dans le livre Esther, la Délivrance d'Israël.

1 commentaire:

Frami a dit…

Ceinture attachée, dommage que la mienne sur le dojo de la Connaissance soit encore loin d'être noire !
Vite la suite, vive la suite.