dimanche 1 septembre 2013

DSK : ultimes révélations (suite et fin épisode 4)…

 Arrêtons de lapider DSK !
Cherchons le sens de ses actes, avec la lucidité requise.

Que fait-il exactement, notre "adepte de la braguette" ? 
Il cherche à tout prix l’accouplement, l’union sexuelle, pulsion irrépressible, « mal venu de plus loin ». Il cherche le sexe de l’autre, de la femme, quelque soit sa nationalité, son origine, sa religion. Il ne voit que le désir de copuler.
Du point de vue des mœurs, ne s’inscrit-il pas en ligne droite de Judas, le héros biblique, frère de Joseph ? Il eut une relation avec sa bru qui lui avait tendu un piège en se faisant passer pour une prostituée. Tamar sans doute connaissait les habitudes et penchants sexuels de son beau-père. Si elle s’est fait passer pour une prostituée, c’est qu’elle savait que Judas les fréquentait… Quelle frénésie habitait Judas de s’adonner à ces relations extra-muros, adepte des prostituées ?
Ces unions scabreuses signifient assez clairement l’intérêt et l’obligation qu’a le judaïsme de ne pas se confiner sur lui-même et de  considérer les Nations. De regarder du côté des femmes y compris des femmes du dehors ! De s’unir à elles en « union des contraires », à l’image des héros bibliques qui en assument symboliquement le geste.

Le roi David n'est-il pas issu de Ruth, la Moabite, descendant de Salomon qui s'était allié à Naama, l'Ammonite ? Moab et Amon, deux peuples étrangers s'unissent à Israël pour donner naissance au Messie…
Alors, allons-nous porter nos jugements quant au bien fondé des initiatives humaines fussent-elles peu reluisantes du point de vue moral ? Sommes les juges des comportement des autres, comme le Misanthrope de Molière, engoncé dans son rêve de pureté ? Dans ce cas, que ferions-nous des filles de Lot, s'adonnant à l'inceste ? Leur acte n'est-il pas justifié quand il s'agit de sauver la vie ? Que dirons-nous de Ruth, quand elle retrouve Boaz dans une grange ? Quoiqu'il en soit du commérage, de sa décision réfléchie et responsable il naîtra une semence provenant d'une autre source (Genèse, Rabba LI,10). Cette semence sur le tronc d'Israël est admise, précise — sans expliquer pourquoi —Benjamin Gross dans son volumineux livre consacré au Maharal de Prague.
Selon le Maharal, le mal est une conséquence de l'ordre général du monde de la Création. Il est l'aiguillon qui taquine l'homme sans trêve et ce d'autant qu'il est parvenu à un stade de perfection plus avancé. Israël est une nation exposée au mal, vu la valeur éminente de l'idéal à atteindre.

La folie de DSK ne rappelle-t-elle pas a contrario cet idéal qu’Israël doit atteindre d’autant que lui-même s’en soit totalement dispensé ? Ses frénésies sexuelles ne symbolisent – elles pas l’inclination au mal et le rôle dramatique que joue le mal dans l’évolution ? 
DSK est-il un monstre ? Oui… mais ce jugement péremptoire n'explique rien.
Et sans doute lui-même ne s'explique-t-il pas clairement ses actes…

L'étrange possession sexuelle obnubilant cet homme ne renvoie-t-elle pas l’image d’une préoccupation cosmique : son mal vient de plus loin, (cf. Jean Racine, Phèdre) son mal vient de ce que l’Union des contraires entre le judaïsme et les Nations ne se réalise pas. DSK force le regard ! Il oblige a considérer l’Autre Coté, considérer les Nations car c’est de là que naît la filiation messianique. Dès lors, le signal de DSK est énorme, aussi énorme que son sexe, aussi grave que son affaire juridique, aussi pressante que ses pulsions. 

Le judaïsme, se souvenant de ses héros bibliques, doit rechercher « la femme » en cause, forcément extracommunautaire, celle avec qui s’unir, celle dont la lignée messianique sortira. La femme avec qui accomplir l’union des contraires non pas sexuelle (le sexe n’étant qu’une interprétation symbolique) mais conceptuelle : union Connaissance et Sciences. Dès lors : chercher la femme, au sens réel, pour qui la leçon abrahamique et mosaïque n’a pas de secrets et qui aura pratiqué le Qorban ontologique avec l’Hébreu, l’union des contraires entre la kabbale actualisée et les sciences.
 
Qui a vu passer cette femme ? Qui a vu passer son œuvre ?
L'appel est lancé.

Il est admis — et l'autorité du Maharal de Prague le confirme — que l'Union des Contraires est une loi motrice du devenir et c'est dans ce sens que la négation, le non-être et le néant, l'inclination au mal jouent un rôle actif dans la situation dramatique qui trouve son dénouement dans la conciliation des contraires. DSK en a vécu la quête frénétique, vivant symboliquement par le sexe cette soif d’union par laquelle son jet de sperme se répand sur les nations. Ejaculation symbolique sur le corps de la femme : il répand par là  symboliquement le potentiel d’insémination, d’informations issues de l’hébreu devant se répandre sur les nations en style d’échange latéral entre les hémisphères Qui-Sait et Qui-Fait du cortex planétaire.
Le Maharal précise que toutes les nations sont égales, mais que la mission d'Israël est spécifique. Israël ne doit-il pas informer le monde, et le monde ne doit-il pas, en échange latéral, présenter sa participation au projet de la Révélation ?
Qui est la femme que DSK-symbole recherche sauvagement ?
Elle n’est pas dans l’enceinte judaïque, puisqu’il la recherche à l’extérieur… 
Le kabbaliste suggérera d’étudier de près l’acronyme de son nom. DSK. Les trois initiales laissent entendre des choses bien intéressantes que le lecteur trouvera par lui même s'il aiguise son esprit aux techniques de lecture de la kabbale hébraïque. Ces initiales soudain deviennent fort parlantes…

Quelques indices :

— Est-ce un cas (S-K) ?
— Qui est ce cas ?
— Qui est le "D" de ce cas ?


L'intégralité de cet article est publié dans le livre Esther, la Délivrance d'Israël.

 
 

4 commentaires:

Frami a dit…

Avant de lire ce papier de haute volée, je me suis laissé aller quelques heures avant à pratiquer l'exercice de travail sur les initiales DSK.
DSK peut s'entendre par l'interrogation : D est-ce K ?
La lettre D n'est pas la lettre K.
Hébraïsons la question qui devient
Dalet est-ce Caf (écrit aussi Kaf, je crois) ?
Je saute sur Le principe du Langage ou l'Alphabet Hébraïque de DA.
Dalet, "le chemin de l'élévation" c'est la fin de l'ontogénèse. "L'homme disposant enfin d'un cerveau stable. Une porte qui s'ouvre sur l'évolution de l'individu. Page 130
Caf "l'asservi" p.189
"Pas la moindre imagination pour concevoir des mutations spirituelles futures "
Et enfin Caf final (500) " achèvement précipité, trompeur qui se substitue à la véritable terminaison évolutive.

Le "cerveau stable" du patron du temple de l'argent qu'est le FMI conduit-il au final à l'achèvement précipité et trompeur qui rate la véritable terminaison évolutive ?

Domino a dit…

Oui, "D est ce cas".
Le cas de DSK vise en effet une femme qui est reconnaissable par le fait qu'elle ait écrit un livre intitulé justement "le K juif". Auteur d'un ouvrage opérant l'union des contraires (dans "la synthèse des science" et "La Face cachée du Cerveau") elle est bien le "cas" que le judaïsme devrait considérer. Et pour s'en convaincre, le prénom de DSK complète le rébus. "D" est absolument visée par "DSK".

Anonyme a dit…

L'oeuvre de Dominique Aubier est une gigantesque montagne intellectuelle.
Comment aller vers le sommet ?
Deux voies d'escalade.
-Celle du kabalisme juif remis au gout du jour
-Celle de la culture scientifique dans son ensemble (le contraire de toute spécialisation dans une seule branche)

Une seule ne suffit pas "l'union des contraires" s'impose, c'est là toute la difficulté.

Quant à la multitude de ceux qui n'ont aucune connaissance d'un côté ou de l'autre, je ne vois pas comment ils peuvent entreprendre l'ascension de la montagne aubierienne...

Les lecteurs du blog ont-ils un avis à formuler ici ?

Frami a dit…

Madame Aubier aime se présenter comme la femme de ménage dont la fonction est de fourbir à nouveau l'argenterie ternie de Cervantès.
"D. est ce cas." Oui.
Une Dominique (le sexe est d'importance) qui est visée par DSK peut-elle n'avoir comme fonction qu' être une femme de ménage ?
Retour à l'histoire et à Nafisatou Dialo.
Un épisode 5 s'impose.