mardi 7 octobre 2008

Comment sortir de la crise ?

Le krach financier qui frappe l'économie nous concerne tous.
Mais l'analyse qu'en font les économistes et les politiques est fausse. La crise n'est pas financière mais culturelle. Elle est civilisatrice.
Voir "La Face cachée du Cerveau", le site structural de la couche 5c.
Passage du pont vers la couche 6a.

Dans le livre "Catalina", Dominique Aubier explique exactement ce qu'est la crise.
Et comment en sortir.
Voici un extrait…

— C’est bien une crise du profit, une crise de la rentabilité à outrance. Je ne suis pas socialiste pour un sous et j’estime que c’est une idéologie rétrograde qui tient plus de la machine à vapeur que du modernisme, mais je dois reconnaître que dans leur étude, ils ont bien cerné le fait que nous vivons dans un monde où l’argent est le nerf, que le produit financier décide de toutes les innovations et que l’argent en tant que tel exerce un hypnotisme puissant.
L’analyse des socialiste est incomplète et profondément entachée, elle est elle-même confinée dans le secteur qu’elle prétend critiquer, ce qui en fragilise la pertinence. Mes critères sont initiatiques tandis que la lecture socialiste de la crise est intérieure au système qui la génère. Elle n’identifie pas la nature du serpent. Elle ignore même qu’il existe. La Connaissance ne peut utiliser ces petits instruments que les experts en économie mettent en œuvre. La Connaissance n’a qu’un seul instrument : l’Absolu.
— La crise est mondiale… Selon les experts, il suffit d’une étincelle et tout le système explose…
— Oui, les experts… Ils analysent ce qu’ils constatent… mais ils ne savent rien des protocoles de terminaison cyclique… il faut, je vous l’assure, cesser de les écouter…
—Les socialistes prétendent juguler la crise par une rectification des mécanismes du profit… j’ignore si c’est possible, mais l’idée paraît bonne. Il faut une redistribution sociale des profits, un partage équitable des richesses… Au fond, mes amis de Droite sont d’accord…
—Oui, cela sonne bien. Le partage des richesses… mais c’est encore lutter à l’intérieur du serpent planétaire… Si bonne que soit l’intention, elle relève encore d’une illusion de type linéaire. L’analyse socialiste, tout comme celle des capitalistes ou des marxistes, se situe sur la chaîne des expériences historiques. Elles se greffent toutes sur les anneaux du serpent qu’elle prétendent maîtriser, plus ou moins proches de la tête à venin…
—Que proposez-vous alors ? Je veux dire concrètement ?
—Il faut donner à la ligne événementielle l’ordre de prendre la position structurale.
—Qu’entendez-vous par là ?
—Il faut adopter la position de l’Absolu, et il n’y en a qu’une…
— Il faut rattraper le principe fondateur…
— Il faut, il faut… C’est bien connu ! En attendant, les grosses multinationales sont au bord du gouffre. Les faillites s’accumulent à Wall-Street ! Les géants américains sont en cessation de paiement ! La faillite est totale. Les gouvernements injectent de l’argent, mais rien à faire, c’est un gouffre sans fond…
—D’abord il faut bien comprendre la situation. Ce que nos politiques ne font pas. Ils naviguent à vue et ils croient rattraper ponctuellement des situations alors que c’est l’ensemble du cycle qui est terminé.
—Vous pensez que c’est une apocalypse ?
—Nous sommes en fin de cycle, un cycle énorme dont le départ se situe dans les parages du Paradis Terrestre. Il se situe, comme je l’ai dit, dans l’espace où le biologique cède la priorité au civilisateur. L’énergie créatrice, symbolisée par la lettre « youd » déverse sa puissance dans ce réservoir et explose avec l’Homme. Le « i » de l’énergie se pose en modèle de relance, il dépose son secret à la sortie du Paradis terrestre. Eve tourne le dos à l’appel structural, elle n’entend pas la voix d’Elohim qui indique qu’il faut conclure l’étape Gan Eden, qu’il est temps de rejoindre le thème archétypal afin de lui donner, pour la première fois, un sort culturel, une formulation civilisatrice.
—Pourrait-on parler de ratage ? Un ratage civilisateur ?
—Eve a continué de croire à la progression indéfinie et sans pause de l’évolution, elle n’a pas compris la sommation structurale. Il faut que vous compreniez que « nahach » correspond à un instant précis, c’est l’éclair pendant lequel la vie s’éprend de l’ensemble rectiligne et chronologique des événements, elle confère à cet ensemble une sorte d’individualité provisoire. La position « nahach » démarque une constante…
—Sur une durée limitée. C’est ça ?
—Exactement. A cet état provisoire succède la rotation des liaisons autour de l’axe chronologique et cette pliure conduit à la stabilité.
—Donc, si je comprends bien, à la suite de l’équation Nahach, apparaît une autre équation qui désigne… une amorce de la forme stable ?
—Nous pouvons être plus simple que cela. Après Nahach apparaît Hiviah, et c’est la posture reptilienne au cours de laquelle l’animal cherche à se mordre la queue.
Nahach devient Hiviah. Hiviah, c’est le symbole d’une situation évolutivement plus confirmée que celle de Nahach. La présence du Youd dans le mot introduit que l’Absolu est de la partie… L’Absolu et la structure qu’il induit…

3 commentaires:

PairsAnciens-PairsNouveaux a dit…

Chere madame Aubier,

comme vous le dite, nous sommes en fin de cycle. Mais que se passe-t-il avec les religions? Meme le judaisme? Le capitalisme nous a fait perdre les pedales, d'accord, mais mis a part les inities, ou sont les sages de nos jours?

Et la France, avec monsieur Sarkozy, que prevoyez vous, car vous voyez clair!

Merci de votre enseignement, j'ai appris plus avec vous qu'a l'universite.

Ginette de New York

Domino a dit…

Re : Les religions sont cristallisées dans leur dogme et leur rituel. Elles sont des formes d'adhésion à l'Absolu, par la foi. Respectables en tant que telles, les religions ne sont pas l'aboutissement final de la spiritualité. Après l'étape religieuse surgit l'étape messianique…

Anonyme a dit…

Comment sortir de la crise ?

En mettant la main à la pâte afin de contribuer, chacun dans sa place, à dessiller le monde sous le charme des faux-fuyants.
Afin de le faire accéder au Réel qui déchire le film de nos croyances fugaces où fixées dans des dogmes stériles, ratatinés sur eux même, sans dynamique de vie.