2 décembre, il y a 10 ans, disparaissait Dominique Aubier.
Ou tout au contraire : non pas disparition mais « ajout ».
On dit en hébreu que les défunts « s'ajoutent », à la mémoire du monde et leur œuvre transforme le présent, prépare l'avenir, un avenir qui nous tire vers lui, car la Révélation ne cesse de se produire à chaque instant.
Don Quichotte, lui aussi continue d'avancer, ayant laissé dans la mémoire du monde la trace non pas du passé, mais du futur, c'est pourquoi il n'est pas « errant », mais « Caballero andante » : qui va de l'avant.
Dominique Aubier a laissé une œuvre considérable, qui pèse dans l'histoire de l'humanité et qui ne cesse de produire ses effets.
Pas de grand discours, ni commémoration. Mais un avenir qui engage. C'est pourquoi je vous présente le programme des publications :
— La Quichottisation d'une existence (un manuscrit inédit de Dominique Aubier) ;
— La Courte-Echelle (un roman où je raconte comment je l'ai rencontrée) ;
et très bientôt, je l'espère, le tome II de la série Nouvelles exégèse de Don Quichotte, sous le titre Dulzinea.
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Portrait de Dominique Aubier
Peinture sur bois ©DBR |