Qu'est-ce que le Tsim Tsoum ?
La kabbaliste Dominique Aubier a largement présenté ce concept kabbalistique dans plusieurs de ses livres et films.
Voici un extrait de son explication qui permet de voir clair.
Tout d'abord, Dominique Aubier précise que ce concept kabbalistique a été mis au point par Isaac Louriah. Il est en effet indispensable de citer l'auteur qui a mis au point ce concept.
Ensuite, il est nécessaire de corriger la transcription phonétique. En effet, la transcription phonétique TsimTsoum est fausse, car il n'y a pas de "i" (youd ou aleph) dans le mot hébreu original "Tsm".
C'est un élément essentiel de l'explication. Introduire un "i" entre le "s" et le "m" est une facilité de prononciation mais ne correspond pas à l'écriture originale. Le sens de ce concept réside à 100% dans son codage en lettres hébraïques.
Pour en savoir plus, lire le livre "La 23ème lettre de l'Alphabet hébreu", par Dominique Aubier
et voir le film "Le Logiciel kabbalistique"
et le film "L'impromptu de Genèse".
"Le TsimTsoum ( donc TSM-TSOUM) est le nom d'une opération dont est issue la Création. Cet événement initial aurait été
déclenché par le jeu du Tsm-Tsoum dans le Hé initial de l’alphabet, mouvement
réalisé par l’énergie ambulante, le Yod. Cette opération se réalise
automatiquement au moment codé d’avance où le Hé, dans la partie féminine
éprouve l’émotion d’être sans énergie. Le fait de la lui accorder déclenche la
Création. Cet acte est enregistré dans la structure sous la forme du point qui
est au cœur du Bet dans Béréschit. Ce point représente la percée de l’énergie
divine qui continue de s’écouler dans la réalité crée. "
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Un film récent présente un petit bateau s'appelant TsimTsoum.
Un voyageur se retrouve dans une barque portant ce nom en compagnie d'un tigre…
Le tigre désigne symboliquement l'énergie venant habiter la structure…
Se reporter à un autre film : Paheli, réalisé par Amol Palekar…
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"Le film indien, "Paheli" fournit une interprétation imagée à la fois allègre, humaine et fidèledu
principe transcendantal qu’Isaac Louria a fixé sous les deux syllabes Tzm (sans i, j’y tiens !) Tzoum. Le premier de ces deux phonèmes a été visiblement
retenu depuis longtemps par les kabbalistes puisqu’on en voit les
deux lettres Tzadé et Mem au centre de la coquille séfirotique dressée par Moïse Cordovero.
"Il
faudra commencer par décrire la phase créatrice qui met en place le
Rosch
Primordial dans l’espace induit tout exprès pour le recevoir, selon
l’idée
qu’Isaac Louria s’en est faite. La structure appelée à être étant un
cortex
doué de parole, deux hémisphères s’accolent en elle, par leur bord interne.
L’un d’eux est le « qui Sait », l’autre le « qui Fait ». Le premier nommé
reçoit les aires du langage et possède l’énergie qui va mouvoir l’organisme
entier. Une délégation de cette énergie en soutient la vie végétative.
Mais du point de vue de l’évolution et de la progression dans les couches,
le « qui Sait » est nettement favorisé par rapport au « qui Fait ». Inégalité
qui va créer à la longue un déhanchement dangereux entre les deux
moitiés. L’une saura ce qu’elle est, l’autre ne comprendra pas ce qu’elle
fait. Pour pallier ce danger dans un esprit de justice qui devient l’effluve
sensible de la situation, le Créateur ordonne à l’énergie de prendre ses
renseignements dans le cerveau caché qui contient l’alphabet hébraïque, de
charger tous les documents qui en définissent le statut cérébral et de les apporter
au « qui Fait » . C’est ce qu’évoque l’allitération Tzmtzoum. La première
syllabe correspond au trajet que l’énergie effectue en « qui Sait » ; la
seconde au vecteur qui se dessine dans l’espace « qui Fait ». À ces deux phonèmes
et aux phénomènes qu’ils impliquent, le film fournit l’équivalence
remarquable de la conversation entre le fantôme et Lachchi quand
ils sont en face à face corporels pour la première fois dans la chambre
conjugale. Il dit qu’il est un imposteur. Mais il vient par amour. Et c’est
l’amour du Créateur pour sa création qui doit être imitativement ressenti
dans la droiture d’une généreuse initiative divine. Le sentiment qu’il faut être juste s’accompagne de l’obligation d’éclairer la mesure prise, puisque
la structure créée est un cortex, organe producteur de conscience. Le
comportement du fantôme fait humainement la description des
sentiments
qui ont pu présider à l’opération dans l’état d’âme du Créateur."
Extrait du livre "Bolliwood, le Cinéma Indien"
Le film en cause : Paheli, réalisé par Amol Palekar