samedi 13 septembre 2025

Dan Brown. Le Secret des secrets. Titre plagié du livre de Dominique Aubier

M. Dan Brown est un auteur cultivé qui a de bonnes lectures.
S'il écrit des ouvrages inspirés, je ne crois pas qu'il accepterait pour autant qu'on lui vole un de ses titres.
Or c'est exactement ce qu'il fait, quand il intitule son dernier livre "Le Secret des secrets", édité chez J.C. Lattès, car il s'agit du titre d'un ouvrage de l'autrice Dominique AUBIER, dont il s'est imaginé qu'elle était assez discrète pour que le plagiat passe inaperçu.
Il est temps que ces impostures cessent. La célébrité ne permet pas de commettre des infractions.

Dan Brown. "Le Secret des secrets".
Le titre de son livre publié chez J.C. Lattès est plagié du livre de Dominique Aubier (autrement plus intéressant), dont la 4e édition est disponible ici :

L'original :
par Dominique Aubier, (4e édition !)
ISBN : 9782916619071
 
 

 
Dominique Aubier est l'autrice, entre autres, d'une remarquable série exégétique sur Don Quichotte. Voici ses ouvrages :

Aux éditions du Seuil, six romans : 
Le Maître-Jour ; Vive ce qu'on raconte ;
La Nourriture du feu ; Le Pas du fou ; La Reïna ; Le Détour des choses
Espagne, Collection Petite Planète, avec Manuel Tunon de Lara
España, éd. Compañia general Fabril Editora, Buenos Aires
Guerre à la Tristesse, photos Inge Morath, couverture Pablo Picasso, éd. Delpire
Séville en Fête, photos de Brassaï, préface Henry de Montherlant, éd. Delpire
Fiesta in Sevilla ed. Thames and Hudson, Londres
Fiesta Brava, photos de Català Roca, ed. Luciano Landi, Rome
Il Segreto di Pulcinella, ed. Luciano Landi, Rome
La Duchesse d'Albe, éd. Del Duca
Altro Mondo, en collab. avec Sonali Dasgupta, éd. Longanesi, Milan
Hans Hartung, par Dominique Aubier, éd. Georges Fall, Paris
Anna - Eva Bergman, par Dominique Aubier, éd. Georges Fall, Paris

Traductions
Au Club des Libraires de France
Bernal Diaz del Castillo : la Conquête du Mexique ; Le Cid Campeador
Cervantès : Le Retable des Merveilles
Aux éditions Les Impénitents : Cervantès, La Danse du Château,
Coffret, burins de Louis Chavignier, frontispice d'Alberto Giacometti
Aux éditions de l'Arche : Lope de Vega : Fonteoveruna

Œuvre d'enseigner
L'Urgence du Sabbat, éd. Mont-Blanc
Le Cas Juif, éd. Mont-Blanc
Le Principe du langage ou l'Alphabet hébraïque, rééd. M.L.L.
La Synthèse des Sciences, ou l'Hébreu en gloire, éd. Qorban
Réponse à Hitler, éd. Qorban
Deux Secrets pour une Espagne, éd. Arthaud/Qorban
Catalina, ou la Bonaventure dite aux Français, éd. M.L.L.
Le Secret des secrets (introduction à la Face cachée du Cerveau), éd. M.L.L.
La Face cachée du Cerveau, éd. Séveyrat, éd. Dervy, éd. M.L.L. 
Le Réel au Pouvoir, éd. Dervy, éd. M.L.L.
L'Ordre cosmique, éd. M.L.L.
La Puissance de Voir selon le Tch'an et le Zen, éd. M.L.L.
Tir de Voyance sur Mururoa, éd. M.L.L.
Lire sa Vie et décrocher sa timbale de destin, éd. M.L.L.
Ces désastres qu'on nous fabrique, éd. M.L.L.
Le Pouvoir de la Rose, éd. M.L.L.
Bolliyoud, le Cinéma Indien, éd. M.L.L.
L'Alzheimer, étiologie établie sous regard kabbalistique, éd. M.L.L.
Quand le Sacré fait du Cinéma, éd. M.L.L.
Inédit 1. et Inédits 2. , éd. M.L.L.
La 23e Lettre de l'Alphabet hébreu, éd. M.L.L
Rebâtir le monde, éd. M.L.L.
La Lecture des Symboles, éd. M.L.L.
 
Exégèse de Don Quichotte
— Don Quichotte prophète d'Israël, éd. Robert Laffont, éd. Ivréa
— Don Quijote, profeta y cabalista, ed. Obelisco, Barcelone
— Victoire pour Don Quichotte, les sources hébraïques et araméennes de Don Quichotte, éd. M.L.L.





dimanche 3 août 2025

Marie-Pierre PLANCHON parle de manière admirable de Dominique AUBIER et de son œuvre…

 

Pour l'Amour du Ciel : dans ce livre très inspiré, profondément honnête et chaleureux, Marie-Pierre PLANCHON (France-Inter) parle de manière admirable de Dominique AUBIER et de son œuvre…




dimanche 1 juin 2025

Hommage à Dominique Aubier. Livre sur Don Quichotte et Dulcinée du Toboso

 En hommage  à Dominique Aubier, dans les pas du Maître


 Nouvelles exégèses de Don Quichotte
par Dominique Blumenstihl-Roth
Tome II

 
Volume 2 des Nouvelles Exégèses
 Don Quichotte voit en elle la dame souveraine de ses pensées. « Sa qualité ? Au moins princesse, puisqu'elle est ma reine et ma dame. » Mais qui est donc cette fameuse Dulcinée, de son vrai nom Aldonza Lorenzo Nogales ? Originaire du Toboso, petit village de la Mancha mondialement célèbre par l'éternel ouvrage de Cervantès, Dulcinée inspire et guide Don Quichotte en tout moment et tout lieu. Il ne la rencontre jamais, il est cependant prêt à tout pour elle, « hasta la muerte ».

DulZinea del Toboso — « en beauté nulle ne l'égale » — incarne la figure de la Grâce accompagnant Don Quichotte tout au long de ses aventures. Ne tolérant aucune mise en cause de sa lumière, il voit en elle l'image de la Chékinah, abstraction métaphysique non moins réaliste quand elle revêt la forme de cette modeste fermière pour qui le Caballero engagera tous ses combats : elle est la garante de sa généreuse implication dans le monde et de son intransigeante éthique. A travers Dulcinée, Don Quichotte pose une parole d'amour puissante et de justice dont la prophétie s'épand sur chaque lectrice et lecteur qui, à son tour, par son acte de lecture, intègre et relance l'engagement quichottien.

DulZinea est le deuxième volume de la série des Nouvelles exégèses de Don Quichotte. Cette série en six volumes, appuyés sur les originaux de 1605, 1608, 1615, explore le symbolisme et le codage hébreu et araméen du grand chef-d'œuvre cervantien. Un voyage au cœur du secret dulcinéen de Don Quichotte.


Nouvelles exégèses de Don Quichotte
par Dominique Blumenstihl-Roth, éditions M.L.L. La Bouche du Pel  

« Dans les pas du Maître »

 

Tome II : DulZinea

Tome I : La Barque enchantée

 



 

 Nouvelles exégèses de Don Quichotte, éditions M.L.L. La Bouche du Pel

— Dulzinea, 352 pages, format 14,8x21cm

— La Barque enchantée, 408 pages, format 14,8x21cm

mardi 22 avril 2025

El verdadero secreto de Don Quijote. El codigo cabalista hebreo y arameo de Cervantes. Por Dominique Aubier

 El secreto de Don Quijote,  

por Dominique Aubier, escritora, autora de
Don Quijote profeta y cabalista

 

Es difícil abordar la literatura o la pintura española sin ir primero a la búsqueda de lo humano. Y es que toda literatura parte del hombre, se ocupa del hombre y retorna al hombre. Se escapa de él para volver a la tierra, a la carne. Los españoles parecen no haber olvidado jamás que el arte es conocimiento al mismo tiempo que creación. Una creación que interesa ante todo al Hombre.


1. El hombre a secas

El Hombre solo y desnudo, el Humano que puede surgir siempre de cualquiera y en cualquier parte. En la cima de todos los valores, el espíritu español coloca esta estatua. Una silueta humana, esencialmente abierta hacia el interior, mostrando lo verdadero de la carne y la sangre, hasta el hueso, hasta el alma. Testigo de esta verdad, por encima de todas las llanuras soleadas de España, cae la sombra siempre ejemplar del más español de los personajes, Don Quijote. Cervantes logró este golpe de maestro, este lance castizo, de quitar del primer gesto la silueta ideal, el fantasma español impulsado por todo un pueblo. Lo captura y lo desliza en la armadura del caballero "andante", que va hacia adelante: "andando". El famoso hidalgo de la Mancha es la personificación misma del espíritu de un escritor y en esta personificación demasiado bien hecha, demasiado bien ajustada, surge con toda naturalidad el espíritu español. Un espíritu que conoce el misterio de vivir. Cuando un bailarín, un cantante, un torero, un artista ha, por oscuros caminos, llevado al espectador a entrever en él, por su obra, ese fantasma del hombre eterno de las tierras castellanas o andaluzas, es corriente decir según la expresión hecha famosa por Federico García Lorca que tiene duende. Del fantasma. Para mí, veo el duende con el porte y la nerviosidad de Don Quijote y esa sabiduría imperturbable que hace estallar la locura que el escritor presta al "más fino entendimiento de la Mancha".

2. Miguel Cervantes de Saavedra

Nació en Alcalá de Henares en 1547, no lejos de Madrid, en un burgo donde los gitanos van una vez al año a reunirse, en un levantamiento de polvo que cierra el paisaje y en el que pisotean miles de mulos lustrosos. Escribe las aventuras del ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha, publicado en 1605, en la tardía edad de su vida. La literatura española es de las que exigen madurez. Incluso la lengua pide un largo aprendizaje no de la gramática, sino de la vida. Esta lengua solo se da a los sabios. El castellano solo se entrega a los espíritus para quienes la carne y el corazón ya no tienen secretos. Cervantes que escribe durante buena parte de su vida recibe, pasados los cincuenta, las confidencias de esta lengua que conoce, que oye, que fabrica. En su gran libro, cada idea se pone tan naturalmente en imagen, en movimientos, que el más falso de los personajes se pone a vivir, de una vida superior pero identificable a la mirada. Don Quijote actúa con toda la españolidad en él. Es la esencia de España hecha carne. Don Quijote personifica tan a menudo el espíritu en sus explicaciones que se dan para los niños: es a mi parecer el escritor mismo, que cuenta sus desventuras espirituales por medio de un loco que sufre de demasiada sabiduría. Pero esto es cosa de España donde el espíritu no se concibe fuera de sí mismo: existe porque se manifiesta, y si no hace nada, no es. Estas aventuras pueden ser leídas en varios planos, teniendo secreto en cada nivel, para los simples y para los sutiles, llevando a los más obstinados a alturas insospechadas. Don Quijote constituye, para España, El libro. Don Quijote es El personaje. El libro de Miguel de Cervantes es la Biblia de España. Los niños aprenden a leer en estas páginas, los estudiantes aprenden el arte de escribir en estas frases, los hombres aprenden, por él, a pensar.

3. Romper las envolturas para saborear la almendra

Es imposible comprender la literatura española en su conjunto sin comenzar por frecuentar este libro que parodia las novelas de caballerías del siglo XV. La vestimenta del personaje y el decorado de las escenas están tomados de esta literatura, pero que no se confíe uno. Cervantes entra en esta cáscara vacía y aloja en ella una vida nueva. Es difícil para el lector francés, iba a decir occidental, penetrar de golpe en estas imágenes cerradas que esconden su secreto en el centro. Hay que romper las envolturas para saborear la almendra. Los significados encerrados en cada escena, en cada palabra, aparecen vivamente a la inteligencia española avezada a la comprensión de los símbolos, de los gestos, de las imágenes. En cierto sentido, la obra maestra de Cervantes reagrupa y reúne todos los datos de la vida espiritual española, e incluso el campesino se reconoce en ella. Se puede decir que la filosofía latente que guía estas aventuras es la filosofía misma de España, tal como brota de su pueblo y de su tierra. Por eso comprender Don Quijote es operar la primera naturalización al espíritu y al pensamiento fundamental de España. Aludo aquí al pensamiento no expresado, no explicado que sostiene el estilo de vida de los campesinos, de la enorme masa rural que constituye lo esencial del pueblo español. A principios del siglo XVII aparece el libro que pone en acción novelesca lo esencial de este pensamiento que no tenía la posibilidad de expresarse racionalmente. Desde entonces, este libro mantiene a quienes lo leen en este conocimiento de un pueblo que no cambia, se interroga siempre sobre sí mismo y perfecciona su ideal.

 

4. La geometría ética - estética de Don Quijote

Esta presencia del Hombre, en Cervantes, es tan característica que decide incluso lo que se podría denominar la geometría estética. El marco en el que el más castizo de los autores coloca al más castizo de los personajes tiene siempre, en todo caso, esa proporción que tendrán los cuadros de Goya, la horizontalidad de la tierra imponiéndose a la mayor dimensión, el cuadro dispuesto en anchura más que en altura. Y en este marco, en pleno centro, de espaldas al lector pero lanzándose hacia el horizonte, Don Quijote erguido y alzado sobre su caballo flaco para ocupar toda la altura concedida. ¿Hacia qué corre a la velocidad de su caballo y de su imaginación? Obsérvese: siempre hacia humanos, sin preocuparse del paisaje, cuidando más bien de lo que permite al ser venir, acercarse, de lo que es estrictamente humano en los paisajes, los caminos y las carreteras. Esta preocupación va lejos. Compromete la moral de todo un pueblo que dice: "Nadie vale más que nadie", y que corrige esta afirmación toda metafísica — la metafísica española estando vuelta hacia el corazón, hacia el ser, y no partiendo de esa mirada hacia el exterior que inventa dioses — por esta otra afirmación moral que impone al hombre crearse a sí mismo con toda responsabilidad: "Cada uno es hijo de sus obras". Así, a una mala broma del Duque, Don Quijote responde que "Dulcinea es hija de sus obras y que las virtudes corrigen la sangre"... ¿Necesitaba pues la sangre de Dulcinea ser "corregida" de alguna indignidad? La cuestión de la sangre... vasta preocupación del Quijote, que atraviesa los siglos desde que la Inquisición, en contacto directo con el pueblo de España de 1480 a 1820, exigía que la pureza de la hemoglobina garantizase el carácter inmaculado de la "blanca paloma tobosina". La amada del Quijote no por ello dejó de ser quien era, campesina montada en su mulo, de pecho generoso si creemos las estimaciones de Sancho, nada remilgada, de brazo ágil, "sin igual para salar el cerdo". El subentendido es enorme, tendido sobre la cuerda floja que es la España devota, toda entregada a la adoración de sus santos, a quien Cervantes — revolucionario — lanza el desafío de no ser jamás desenmascarado, en su juego de cifrado que sería lúdico si no fuera excesivamente peligroso — aún hoy — desvelarlo... La exégesis esperada —"tendrá necesidad de comento para entenderlo": mi libro necesitará un comentario para ser comprendido, precisa Cervantes — es sin duda el verdadero héroe del Quijote...


Libros que trata del tema : Don Quijote profeta y cabalista

Pelicula : El secreto de Don Quijote

lundi 3 février 2025

The Hidden Face of the Brain , a book by Dominique Aubier

 The Hidden Face of the Brain

 (Original from the French La Face cachée du Cerveau)

by Dominique Aubier is indeed a deep and comprehensive exploration of the human brain and its connection to spirituality and universal patterns. Here are some more details about the book:

Overview

The book is divided into two volumes:

  1. The Immobile Motor: This volume delves into how different religions and traditions can be reconciled while respecting their unique identities. It explores the systemic explanation of shamanic teachings, such as those of Kabbalah, Don Juan (Carlos Castaneda), the Zohar, Buddhism, and Zen tradition.

  2. The Sublime Benefactor: This volume continues the exploration, focusing on how cultures and civilizations can come together under a common banner while maintaining their distinct identities.

Key Themes

  • Cortical Code: Aubier introduces the concept of a "cortical code" or "code of archetypes" that she believes underpins reality. This code is said to be reflected in the structure and functioning of the human brain.

  • Universal Patterns: The book suggests that there is a single, unique pattern governing reality, which can be found in various religious and spiritual traditions.

  • Neurology and Spirituality: Aubier connects the functional laws of the cortex with the structural model of the universe, suggesting that all expressions of human wisdom and spirituality can be explained using the human brain as a model.

Research and Sources

Aubier's work is the result of over 40 years of research and draws from a wide range of sources, including classical literature, religious texts, and modern scientific studies. She references works like "Don Quixote," the Zohar, the writings of Ibn'Arabi, and the teachings of Carlos Castaneda.

Purpose

The book aims to provide a systemic explanation for the coherence found in various spiritual traditions and to uncover the universal vector responsible for unity. It invites readers to explore the functional laws of the cortex and how they replicate the image of the structural model at work in the universe.

mardi 31 décembre 2024

Meilleurs vœux pour 2025 autour du Principe d'Unité !

Cher ami(e) lectrice et lecteur,

Une loi est entrée en vigueur qui impose aux fabricants de téléphones portables, appareils photos numériques, liseuses etc. de se conformer à la directive européenne selon quoi ces instruments informatiques doivent tous être désormais pourvus du « chargeur universel USBC », adaptable à toutes les marques. 
Il n'y a plus de chargeur spécifique réservé à chaque type d'appareil, mais un « connecteur universel » capable d'alimenter tous les appareils sans distinction.
Les réticences et blocages ont fini par céder sous la pression des autorités européennes.
C'est une bonne nouvelle pour les usagers, seul le « chargeur universel » alimentera la diversité de nos outils informatiques, et un grand ménage s'opère dès maintenant chez tous les revendeurs tenus de se conformer à l'obligation unitaire.
Nous constatons que le « principe unitaire » l'emporte, c'est là une réalité économique, un signe majeur dont tirer un enseignement :
La diversité des outils interprétatifs se trouve connectée à une source de chargement énergétique unitaire ; la dispersion des modalités de chargement et réceptions de l'énergie se dissout au bénéfice du « connecteur unique ».

Ce recours à l'universalité, au travers d'une décision politique salutaire, m'a fait penser, par analogie, au livre « La Face cachée du Cerveau » qui démontre que la diversité des rites, croyances et traditions du monde, par-delà leur diversité, sont toutes « connectées » à un « adaptateur universel ». Toutes les spécificités locales des croyances sont liées à un système unitaire commun à tous.
Ce livre expose ce principe d'unité, sans exclusions, et dans le respect de la dignité de chacun. Il indique les règles de fonctionnement, selon les modalités archétypales clairement identifiées et soutenues par l'étude des seuils de fonctionnement cérébraux. Un livre essentiel pour l'avancée civilisationnelle.

L'année 2025 commence donc sous le signe magnifique de l'unité, de la cohésion.
Sous la gouverne du « Principe d'unité », donc du cœur, dans le respect de la diversité de chacune et chacun.

Je vous présente tous mes vœux de bonheur à toutes et à tous.
Chaleureusement,

Dominique Blumenstihl-Roth, éditeur
 

La Face cachée du Cerveau

— Compte-rendu de lecture de ce livre ici

dimanche 1 décembre 2024

Dominique Aubier, portrait de l'initiée ajoutée

2 décembre, il y a 10 ans, disparaissait Dominique Aubier.

Ou tout au contraire : non pas disparition mais « ajout ».

On dit en hébreu que les défunts « s'ajoutent », à la mémoire du monde et leur œuvre transforme le présent, prépare l'avenir, un avenir qui nous tire vers lui, car la Révélation ne cesse de se produire à chaque instant.

Don Quichotte, lui aussi continue d'avancer, ayant laissé dans la mémoire du monde la trace non pas du passé, mais du futur, c'est pourquoi il n'est pas « errant », mais « Caballero andante » : qui va de l'avant.

Dominique Aubier a laissé une œuvre considérable, qui pèse dans l'histoire de l'humanité et qui ne cesse de produire ses effets.

Pas de grand discours, ni commémoration. Mais un avenir qui engage. C'est pourquoi je vous présente le programme des publications :

La Quichottisation d'une existence (un manuscrit inédit de Dominique Aubier) ;

La Courte-Echelle (un roman où je raconte comment je l'ai rencontrée) ;

et très bientôt, je l'espère, le tome II de la série Nouvelles exégèse de Don Quichotte, sous le titre Dulzinea.

 

Vous pouvez soutenir ce projet éditorial avec votre mécénat.

 

Portrait de Dominique Aubier

Peinture sur bois ©DBR



 

 



vendredi 8 novembre 2024

Message pour les amis de l'Espagne… et de Don Quichotte. Para los amigos de España y de Don Quijote

 Cher(e)s amies de l'Espagne et de Don Quichotte,


L'Espagne a été frappée d'un immense désastre qui a dévasté la région de Valence.
Des centaines de morts, engloutis par les eaux. Quelle tristesse !
Que faire ?
Je n'ai aucune leçon à donner aux femmes et aux hommes d'Espagne qui savent mieux que moi ce qu'il faut faire pour leur pays.
Ils savent très bien ce qui ne va pas, et où se situent les erreurs.
Inutile de leur rappeler (car nous ne faisons pas mieux) l' incurie des politiques qui, depuis des décennies, ruinent l'agriculture, détruisent les systèmes écologiques, bétonnisent l'espace, tracent des routes, endiguent des fleuves selon des conceptions fantaisistes de l'aménagement du territoire.
Face à de tels désastres, annoncés, mais auxquels on ne croit que lorsqu'on y est soi-même confronté, l'Espagne possède un recours.
Elle doit renouer avec son âme, son idéal, son éthique.
Retrouver son vrai cœur, et ce cœur, c'est DON QUICHOTTE.
Je souhaite que toutes les femmes et hommes d'Espagne se souviennent de Don Quichotte, de sa lutte contre les Géants.
Retrouvant avec lui l'esprit de vérité, l'Espagne surmontera tous les obstacles, et reconstruira tout ce qui a été détruit.
Mais rien ne sera plus comme avant.
Tout est à refaire, mais pas avec les mêmes critères.
Un nouveau souffle spirituel d'éthique s'annonce qui ne manquera pas d'inspirer les peuples de toute l'Europe.

Dominique Blumenstihl-Roth

Queridos amigos de España y de Don Quijote,
 
España se vio afectada por una enorme catástrofe que devastó la región de Valencia. Cientos de muertos, tragados por las aguas. ¡Qué triste! ¿Qué hacer? No tengo lecciones que dar a las mujeres y hombres de España que saben mejor que yo qué hacer por su país. Saben muy bien dónde están los errores. No tiene sentido recordarles (porque no lo estamos haciendo mejor) la negligencia de las políticas que, durante décadas, han estado arruinando la agricultura, destruyendo sistemas ecológicos, concretando el espacio, trazando carreteras, represando ríos según concepciones fantasiosas de planificación del uso del suelo. Ante desastres así, que se anuncian pero que sólo creemos cuando nos enfrentamos a ellos mismos, España tiene un recurso. Debe reconectar con su alma, su ideal, su ética. Encuentra su verdadero corazón, y este corazón es DON QUIJOTE. Espero que todas las mujeres y hombres y niños de España recuerden a Don Quijote, su lucha contra los Gigantes. Al encontrar con él el espíritu de la verdad, España superará todos los obstáculos y reconstruirá todo lo que ha sido destruido. Pero nada volverá a ser lo mismo. Hay que volver a hacer todo, pero no con los mismos criterios. Se acerca un nuevo soplo espiritual de ética que no dejará de inspirar a los pueblos de toda Europa.
D B R


 
-----------
Pour les Amis de Don Quichotte.
Il s'agit de la traduction en espagnol du livre de Dominique Aubier, Don Quichotte, prophète…
(publié en français chez Ivréa, Gallimard, collection Champ libre)


d-b-r(at)bbox.fr
-----------------

Este libro insuperable trata del codigo secreto en la gran novela de Cervantes.


Atentamente
D. Blumenstihl-Roth
(ediciones M.L.L.)
BP 16
27240 Damville, Francia
dominique-aubier.com



El secreto de Don Quijote
Libro y pellicula de Dominique Aubier

DON QUIJOTE se edita en 1605 y conoce enseguida el éxito, una gloria que jamás se va a extinguir marcará ese libro el cual, con la Biblia, es la obra más leída del mundo. ¿Cuál es el secreto de Don Quijote?
Dominique Aubier dedica su vida en resolver este misterio. A lo largo de su investigación, esa escritora —una vida de búsqueda y investigaciones para llegar a comprenderlo— llega a ser una experta mundial en Kaballah hebraica. Gracias a esa herramienta, ella será la primera en abrir el simbolismo de Don Quijote, decodificándolo y liberando su sentido oculto. El descubrimiento es fabuloso. Don Quijote es un libro que puede leerse a la vez en castellano y en hebreo. Cervantes esconde en efecto, un mensaje en su texto. La segunda edición (1608) original del Quijote, revisada por su autor, está sembrada de "errores" burdos que los funcionarios de la erudición se apresurarán en corregir en las ediciones siguientes. Pero en realidad había que decodificar esos errores que, de hecho, no eran tales y a su vez transformaban, con la omisión de una letra o con una acentuación mal puesta, la novela castellana en un tratado iniciático habitado por el sistema fundamental de la hermenéutica: otros tantos mensajes codificados, de los cuales algunos salen directamente del texto bíblico especialmente de los capítulos de Ezequiel.
Yo sé quién soy, dice Don Quijote. ¿ Y quién es él realmente? Dominique Aubier sigue los pasos de Cervantes, recobra el hilo conductor de su pensamiento, de tal modo que la pesquisa está llevada por Cervantes en persona, quién pone los jalones en una pista cuyo tesoro es la aparición del sentido.
Henos aquí que en plena Inquisición Cervantes, en una forma literaria nueva de la cual es el propio inventor — la novela moderna, transmite una enseñanza aquejada de interdicción. Cervantes devuelve lo que recibió de la tradición hebraica, de la kabbalah y del Corán y acrecienta esa donación con su propio poder profético. Don Quijote (Q ́jot en arameo significa verdad) se escribió en el marco de una preocupación ecuménica. En recuerdo de una España tierra de encuentro de las tres religiones reveladas, propone al futuro un vasto proyecto cultural colocando en su centro el poder del verbo. Y de repente estalla a la luz la verdadera identidad de Cervantes.
Dominique Aubier ahonda en el núcleo del misterio del Hidalgo. Para poder llevar a cabo la exégesis de la obra cervantina, sublime proyecto intelectual plasmable a la realidad, se hacia necesario que una vida entera se dedicara al Gran Caballero. Dominique Aubier le ha consagrado su vida. En tres magníficos tomos, realiza una profunda exégesis haciendo resaltar el poder universalizador de Don Quijote. Este conjunto de obras, admirablemente labradas, redactadas en una inspirada locuacidad donde la precisión del pensamiento se une a la riqueza del vocabulario, constituye el desenlace de una indagación llevada a cabo con maestría. Dominique Aubier se impone por el rigor de su estudio. Su obra alcanza la cima de la elegancia del alma pues sitúa Don Quijote como el recurso civilizador de alta metafísica al servicio de lo humano.

Dominique Aubier

La pelicula DVD :



vendredi 23 août 2024

Le vrai secret de Don Quichotte, par Dominique Aubier

 Le vrai secret de Don Quichotte, par Dominique Aubier
 


Il est difficile d'aborder la littérature ou la peinture espagnole sans aller d'abord à la recherche de l'humain. C'est que toute littérature part de l'homme, s'occupe de l'homme et retourne à l'homme. Elle s'en échappe pour revenir sur terre, sur la chair. Les Espagnols semblent n'avoir jamais oublié que l'art est connaissance en même temps que création. Une création qui intéresse avant tout l'Humain.

 

1. El hombre a secas

L'Homme seul et nu, l'Humain qui peut toujours surgir de n'importe qui et n'importe où. Au sommet de toutes les valeurs, l'esprit espagnol place cette statue. Une silhouette humaine, essentiellement ouverte vers l'intérieur, montrant le vrai de la chair et du sang, jusqu'à l'os, jusqu'à l'âme. Témoin de cette vérité, par-dessus toutes les plaines ensoleillées de l'Espagne, tombe l'ombre toujours exemplaire du plus espagnol des personnages, Don Quichotte.

Cervantès réussit ce coup de maître, ce tour « castizo », d'enlever du premier geste la silhouette idéale, le fantôme espagnol poussé de tout un peuple. Il le capture et le glisse dans l'armure du chevalier « errant », qui va de l'avant : « andando ». Le fameux hidalgo de la Manche est la personnification même de l'esprit d'un écrivain et dans cette personnification trop bien faite, trop bien ajustée, surgit tout naturellement l'esprit espagnol. Un esprit qui connaît le mystère de vivre. Quand un danseur, un chanteur, un torero, un artiste a, par d'obscurs chemins, conduit le spectateur à entrevoir dans lui, par son œuvre, ce fantôme de l'homme éternel des terres castillanes ou andalouses, il est courant de dire d'après l'expression devenue fameuse de Federico Garcia Lorca qu'il a du duende. Du fantôme. Pour moi, je vois le duende avec l'allure et la nervosité de Don Quichotte et cette sagesse imperturbable qui fait éclater la folie que l'écrivain prête au « plus fin entendement de la Manche ».

 

2. Miguel Cervantès de Saavedra 

naquit à Alcala de Henarès en 1547, non loin de Madrid, dans un bourg où les Gitans vont une fois l'an se réunir, dans un soulèvement de poussière qui ferme le paysage et dans quoi piétinent des milliers de mulets luisants. Il écrit les aventures de l'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, publié en 1605, sur le tard de sa vie. 

La littérature espagnole est de celles qui exigent la maturité. Même la langue demande un long apprentissage non de la grammaire, mais de la vie. Cette langue ne se donne qu'aux sages. Le Castillan ne se livre qu'aux esprits pour qui la chair et le cœur n'ont plus de secrets. Cervantès qui écrit pendant une bonne partie de sa vie reçoit, à la cinquantaine passée, les confidences de cette langue qu'il connaît, qu'il entend, qu'il fabrique. Dans son grand livre, chaque idée se met si naturellement en image, en mouvements, que le plus faux des personnages se met à vivre, d'une vie supérieure mais identifiable au regard. Don Quichotte agit avec toute l'espagnolité en lui. C'est l'essence de l'Espagne faite chair. Don Quichotte personnifie si souvent l'esprit dan ses explications que l'on en donne pour les enfants : il est à mon avis l'écrivain lui-même, qui conte ses mésaventures spirituelles par le truchement d'un fou qui souffre de trop de sagesse. Mais c'est là chose d'Espagne où l'esprit ne se conçoit pas hors de lui-même : il existe parce qu'il se manifeste, et s'il ne fait rien, il n'est pas.

Ces aventures peuvent être lues sur plusieurs plans, ayant secret à chaque étage, pour les simples et pour les subtils, emmenant les plus obstinés à des hauteurs insoupçonnées. Don Quichotte constitue, pour l'Espagne Le livre. Don Quichotte est Le personnage. Le livre de Miguel de Cervantès est la Bible de l'Espagne. Les enfants apprennent à lire dans ces pages, les étudiants apprennent l'art d'écrire dans ces phrases, les hommes apprennent, par lui, à penser.

 

3. Briser les enveloppes pour croquer l'amande

Il est impossible de comprendre la littérature espagnole dans son ensemble sans commencer par fréquenter ce livre qui parodie les romans chevaleresques du XVe siècle. La vêture du personnage et le décor des scènes sont empruntés à cette littérature, mais que l'on ne s'y fie pas. Cervantès entre dans cette coquille vide et y loge une vie neuve. Il est difficile pour le lecteur français, j'allais dire occidental, de pénétrer du premier coup dans ces images closes qui recèlent leur secret au centre. Il faut briser les enveloppes pour croquer l'amande. Les significations enfermées dans chaque scène, dans chaque mot apparaissent vivement à l'intelligence espagnole rompue à la compréhension des symboles, des gestes, des images. En un sens, l'œuvre maîtresse de Cervantès regroupe et réunit toutes les données de la vie spirituelle espagnole, et même le paysan s'y reconnaît.

On peut dire que la philosophie latente qui mène ces aventures est la philosophie même de l'Espagne, telle qu'elle sourd de son peuple et de sa terre. C'est pourquoi comprendre Don Quichotte c'est opérer la première naturalisation à l'esprit et à la pensée fondamentale de l'Espagne. Je fais allusion ici à la pensée non exprimée, non expliquée qui soutient le style de vie des paysans, de l'énorme masse rurale qui fait l'essentiel du peuple espagnol. Au début du XVIIe siècle paraît le livre qui met en action romanesque l'essentiel de cette pensée qui n'avait pas la possibilité de s'exprimer rationnellement. Depuis, ce livre entretient ceux qui le lisent dans cette connaissance d'un peuple qui ne change pas, s'interroge toujours sur lui-même et parfait son idéal.



4. La géométrie éthique - esthétique de Don Quichotte

Cette présence de l'Homme, dans Cervantès, est si caractéristique qu'elle décide même de ce que l'on pourrait nommer la géométrie esthétique. Le cadre dans lequel le plus « castizo » des auteurs place le plus « castizo » des personnages a toujours, en tout cas, cette proportion qu'auront les tableaux de Goya, l'horizontalité de la terre s'imposant à la plus grande dimension, le tableau mis en largeur plutôt qu'en hauteur. Et dans ce cadre, en plein milieu, dos tourné au lecteur mais fonçant vers l'horizon, Don Quichotte droit et hissé sur son cheval maigre afin d'en occuper toute la hauteur accordée. Vers quoi court-il à la vitesse de son cheval et de son imagination ? Remarquez-le : toujours vers des humains, sans souci du paysage, ayant plutôt soin de ce qui permet à l'être de venir, d'approcher, à ce qui est strictement humain dans les paysages, les chemins et les routes.

Cette préoccupation va loin. Elle engage la morale de tout un peuple qui dit : « Nadie vale mas que nadie », personne ne vaut plus que personne, et qui corrige cette affirmation toute métaphysique — la métaphysique espagnole étant retournée vers le cœur, vers l'être, et non partie de ce regard vers l'extérieur qui invente des dieux — par cette autre affirmation morale qui impose à l'homme, de se créer lui-même en toute responsabilité : « Chacun est fils de ses œuvres. » Ainsi, à une mauvaise plaisanterie du Duc, Don Quichotte répond que « Dulcinea est fille de ses œuvres et que les vertus corrigent le sang »… 

Le sang de Dulcinée avait-il donc besoin d'être « corrigé » de quelque indignité ? La question du sang… vaste préoccupation du Quichotte, qui traverse les siècles depuis que l'Inquisition, en prise directe avec le peuple d'Espagne de 1480 à 1820, exigeait que la pureté de l'hémoglobine garantisse le caractère immaculé de la « blanche colombe tobosine ». La maîtresse du Quichotte n'en est pas moins restée qui elle était, paysanne enfourchant le mulet, poitrine engageante si nous en croyons les estimations de Sancho, pas bégueule pour un sous, le bras leste, « n'ayant pas son pareil pour saler le cochon ». Le sous-entendu est énorme, tendu au-dessus de la corde raide qu'est l'Espagne dévote, tout adonnée à l'adoration de ses saints, à qui Cervantès — révolutionnaire — jette le défi d'être jamais démasqué, dans son jeu de cryptage qui serait ludique s'il n'était excessivement périlleux — encore aujourd'hui — de le mettre à jour… L'exégèse attendue — « tendra necesidad de comento para entenderlo » : mon livre aura besoin d'un commentaire pour être compris, précise Cervantès — est sans doute le véritable héros du Quichotte…
 
 
L'exégèse de Don Quichotte, réalisée par Dominique Aubier, se développe en plusieurs volumes :
  
Ouverture 1
Don Quichotte Prophète d'Israel
Le codage hébreu et araméen de Don Quichotte
Traduit en espagnol sous le titre Don Quijote Profeta y Cabalista

Ouverture 2
Victoire pour Don Quichotte
Les sources hébraïques et araméennes de Don Quichotte. Décryptage du texte original.

Volume 1.
Don Quichotte, le prodigieux secours du messie-qui-meurt
La dimension messianique de Don Quichotte, décryptage du texte original de Cervantès,

Volume 2.
Don Quichotte, la révélation messianique du Code de la Bible et de la Vie
Le message du Quichotte traversant les siècles, au service de la Vie
Éd. M.L.L.  Livre cousu, 445 pages, 18 x 24 cm, lettrines et gravures extraites de l'original de 1608, : 47 €

Volume 3.
Don Quichotte, La Réaffirmation messianique du Coran
Don Quichotte et le soufisme d'Ibn' Arabî et Mansur Al Hallaj  

Film
El Secreto de Don Quijote
Film espagnol de Raùl Rincon, RTVE, prix du meilleur documentaire au festival Las Duñas
avec Dominique Aubier, en DVD, sous-titré en anglais, Luca-films, 32 €
 
Vient de paraître :
 par Dominique Blumenstihl-Roth