mercredi 4 décembre 2019

Yaweh et Elohim… Par Dominique Aubier

Yaweh et Elohim.
Par Dominique Aubier

 

Qui a dit que de l’arbre de la science du bien et du mal, Adam ne devait pas en « manger » ? La traduction dont je dispose déclare que c’est l’Eternel-Dieu. Le texte hébreu nomme deux responsables associés, Yaweh et Elohim, le Tétragramme et la Nature. J'ignore pourquoi, dans la plupart des traductions de la Torah, cela ne nous est pas dit en français comme en hébreu. C’est grave parce que l’on voit apparaître, dans le climat de l’Hexagone, un Eternel qui fait concurrence à deux de ses ministres. Dieu s’empare de leur dossier et légifère à leur place. Cela se passe peut-être en territoire gaulois mais ce n’est pas  exact. En hébreu, Dieu soit loué !, les études  relatives à l’arbre du bien et du mal restent la propriété des commissions qui les ont réalisées et ce sont leur président qui les présente, clairement désignés par leur nom identitaire : Elohim et Yaweh. Non ! Yaweh puis Elohim. Il y a entre eux un ordre de préséance. Le Tétragramme décide le premier, Elohim vient ensuite paraphraser et montrer ce qui doit être compris. Et cela s’explique. Elohim, c’est la Nature, les choses qui sont là. Yaweh, c’est la règle qui les a commanditées, le système absolu qui régit l’unité structurelle. Les choses du vécu sont nombreuses, mouvantes et ne disent pas toujours qu’elles vivent d’une énergie venue d’ailleurs. Les pliures structurelles qui écrivent le Tétragramme doivent être connues, sinon la composition ce  nom imprononçable n’est pas compréhensible et le sens qui l’habite ne se déploie pas alors qu’il doit fulgurer quand on le regarde.

Etant maniaque, je sonde les lettres qui écrivent ces appellations titrées. Quatre lettres pour Yaweh. Cinq pour Elohim. C’est significatif dans un mode d’expression qui utilise à la fois les glyphes et les nombres. Quatre réfère au régime de la pensée inventive qui s’échelonne sur quatre niveaux d’organisation dans un cortex idéal. Cinq fait songer aux rythmes constructifs de toute substance, dans un corpus matériel. Quatre décrit le parcours réflexif de l’énergie évolutive dans une unité  idéale. Six couches, deux instances Bip et BOP, deux codons d’arrêt, le programme est irrépressible. Cinq compromet les montées métabolisantes, l’une générale à droite et à gauche sur cinq couches corticales d'Alef à Tzadé, l’autre fondée sur les cinq étapes scandées par les lettres finales. On voit par là que pour simplement lire en gros les noms d’Elohim et de Yaweh, il faut regarder les deux panneaux du Logiciel Kabbalistique et rapidement détecter ce qui appartient au régime de l’alphabet et à celui du cerveau. Même si l’exercice n’est pas complet, il a déjà l’avantage de montrer que ces deux Immanences ne sont pas Dieu en personne, barbe et auréole de mythologie populaire, mais deux entités associées dans le modèle absolu tel qu’il a été créé par celui qu’on ne nomme pas. On ne peut donner aucun charme baptismal à l’inimaginable Puissance qui a inventé l’alphabet et l’a mis en œuvre de telle manière qu’il soit l’information de base pour la Création et qu’il le reste pour toutes les unités appelées à l’habiter.
La sagacité initiatique déconseille de chercher à  voir au delà de la frontière du réel. L’homme a assez de travail pour comprendre ce qui se trouve de ce côté-ci de l’horizon astronomique. Se le tenir pour dit et bien dit. Ni Elohim ni Jehovah, ni Schadaï ni Yah, ni aucun des 70 ou 72 noms de la liste traditionnelle ne s’appliquent à l’essence transcendante et incompréhensible que les kabbalistes ont appelé Ein Sof : sans limites, sans fin.

אין-סוף
 
Cette précision devrait  éviter aux  écrivains modernes qui refont le Judaïsme à leur taille : ils sont nombreux à frôler l’hérésie quand ils hésitent à isoler la Création, à la voir dans sa vertu d’œuvre signées par un Créateur qui ne perd ni ses droits ni sa liaison d’amour et d’énergie avec ce qu’Il a fait. Même des érudits, historiens célèbres ou exégètes tombent dans le flou quand ils doivent concevoir une relation que les croyants n’ont pas eu peur de se représenter comme celle d’un mari avec son épouse. Une sentence talmudique le fait comprendre : Dieu est le lieu du monde, mais le monde n’est pas son lieu.
Notion à engrammer, non à discuter.
Elle prendra tout son sens quand le problème du bien et du mal sera étudié car si le mal fait du mal, ce n’est pas à l’Ein Sof que cela est dû. Les hommes, par leurs actions mauvaises, ne peuvent qu’altérer le cycle culturel dans le cerveau duquel ils sont des neurones substantiels. Mais en gênant l’accomplissement interne de cette entité intermédiaire, ils  peuvent freiner son dynamisme. Ce ralenti, à son tour, peut réagir sur le projet divin en cours de réalisation. L’empêcher, impossible. Ce n’est pas une question d’opinion, de croyance, ou de confiance dans l’engagement spirituel. C’est une affaire de cohérence,  de franchise articulatoire au sein d’un réseau où s’imbriquent plusieurs unités se raccordant avec une exténuante efficacité,  au gré d’une complexité qui serait  affolante  si la structuration sur le modèle de l’Absolu ne la rendait simple. Bien en mis en œuvre, le Logiciel Kabbalistique permet de voir cette simplification, donnant l’impression de croiser un regard venu de l’Ein Sof. Un médecin de mes amis m’écrit que c’est un magnifique outil fonctionnel  à  glisser d’urgence dans nos disques durs… Très durs de nos têtes.
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(sur clé USB)

— Sur Elohim et YHVH : Le Principe du Langage ou l'Alphabet hébraïque (livre).
Le Logiciel kabbalistique : film de la série Cinécode.

Elohim et le Tétragramme. texte de Dominique Aubier.

Elohim et le Tétragramme.
par Dominique Aubier 

A l'occasion du 5ième anniversaire du départ de Dominique Aubier, je publie sur ce Blog une série de textes qu'elle a écrits. D. Blumenstihl-Roth

 

La légende raconte qu’un jour un homme voulut se faire dire le bien qu’un certain sage pensait de lui. Le talmudiste répondit : pas une once de plus ou de moins que ce qu’en pense Dieu.
J’apprécie cette certitude. Je l’estime aussi compréhensible que l’égalité selon laquelle deux et deux font quatre de quelque façon que l’on place les chiffres deux. Mais je ne crois pas que l’analogie se maintienne entre le Créateur et l’initié, celui-ci fût-il aiguisé sur les meules de l’Absolu, l’éternité couchée à ses pieds. La plus haute familiarité avec le Sacré n’abolit pas la séparation entre le fabricant et le fabriqué. De toutes manières, le label qui désigne le chef d’entreprise ne convient pas. C’est un problème à résoudre avant de surfer sur l’alphabet, enfoncer le marteau piqueur dans la substance du cerveau, ou frotter le vécu et ses histoires au gant de crin séphirothique. S’agissant d’expliquer l’alphabet hébreu, on va  forcément ouvrir la Bible. Là,  deux entités parlent avec autorité : Elohim et le Tétragramme. On aura souvent maille à partir avec ce qu’elles disent. C’est pourquoi il faut s’entendre sur ce qu’elles sont. L’Eternel-Dieu serait une formule assez convenable pour rendre compte de ces puissances, de leur identité et de leur collaboration que le trait d’union figure en équivalence de sens, dans les traductions en français. Celle dont j’ai l’usage se trouve dans l’édition bilingue publiée en 1967 par la librairie Colbo. Les travaux ont été dirigés par le Grand Rabbin Zadoc Khan. Une certaine notoriété accompagne ce gros volume de presque deux mille pages. Le logiciel que j’ai placé dans mes armoiries n’est pas différent de celui qui a conduit les événements recueillis dans ce livre d’Histoire.
Selon quoi, je puis dire de mon L.K. qu’il est celui dont se sert la vie. Ces deux initiales quoiqu’empruntées à des vocables français ont la coquinerie de dire en hébreu quelque chose comme vas-y !  Ne te laisse pas intimider ! Le  ciel est avec toi !  Le ciel, j’accepte sans rechigner. Ce qui me gêne et contrarie, c’est l’expression  "Eternel - trait d’union - Dieu".  Sinon, je suis calme. Je sais que mon  "Lekh Lekha, vas y pour toi" est en tous points conforme au logiciel dont se sont servis les auteurs connus sous l’appellation canonique d’écrivains prophètes. Rien ne m’offusque dans cette logique. Pourquoi ? Parce que la vie est codée sur l’alphabet hébreu. Les Nebiim Ketouvim qui ont écrit les textes narratifs ou laudatifs recueillis dans la Bible l’ont fait en utilisant le même code linguistique. Leurs écritures se sont écoulées dans des moules mimétiques du réel. Ils auront eu moins de peine à trouver leurs mots que nous n’en avons, nous, les écrivains profanes à joindre les deux bouts pour dire en clair quelque chose. Nous ne sommes pas aidés par un codex qui surplomberait le dictionnaire, ayant classé d’avance tout ce que la vie pourrait inventer.
 
Ein Sof.
Je renâcle, c’est vrai, je ne suis pas dévotement la sagacité de l'ancien Grand Rabbin quand je discute le bien-fondé du trait d’union qui rapproche Dieu de l’Eternel, comme si l’un de ses vocables ne suffisait pas à désigner ce qui ne peut pas l’être. Mais je ne joue pas les fortes têtes pour rien. Je n’arrive pas à déterminer quel terme est mis pour Elohim et lequel pour le Tétragramme. Les traducteurs ont eu le souci de rendre sensible la correspondance.  L’Eternel est pour l’un et Dieu pour l’autre. Malheureusement, le trait d’union ne dit pas dans quel sens l’énergie court dans son vecteur. Je sais, j'ai l’air de critiquer la translation. Tel n’est pas mon propos. Au contraire, je suis persuadée que tous les spécialistes réunis pour traduire la Bible ont effectué leur travail en pleine conscience, en croyants respectueux de la Parole divine. Ils n’ont perdu ni la foi ni la raison quand ils ont donné des équivalences à des dénominations qui, en hébreu,  assignent le Sacré à se présenter en force et en sublime. La langue française ne consent pas facilement à s’extasier. Je souhaite attirer l’attention sur la question. Celle de la présence de D.ieu dans l’univers et le monde. Comment y tiendrait-il ? Infini, sans limites, terme par lequel que les Kabbalistes le désignent : Ein Sof.
 אין-סוף
    
Une sentence talmudique le fait comprendre : Dieu est le lieu du monde, mais le monde n’est pas son lieu. Cela veut dire que sans l’initiative de l’Infinitude, la Création n’aurait pas existé, mais ayant été programmée sur le modèle cérébral, elle n’a pu durer et vivre que si une énergie venue de l’extérieur continuait à l’alimenter. Tout comme cela se produit pour nos cerveaux qui reçoivent du Cosmos le flux qui en fait des dynamos jusqu’à ce que la mort coupe le câble. D’extérieur à la Création, il n’y a que l’Ein Sof. Donc, D.ieu ne cesse pas d’insuffler la Création, de l’animer en déléguant sur elle et en elle, le flot d’énergie auquel elle a droit au titre de cerveau vivant et bien constitué.
La conception, en droite-gauche, équivalence duelle dont nous pouvons nous faire une idée quand elle donne prise à la conception médicale du psychosomatique fait comprendre que le corps, le soma, en sa vertu d’hémisphère quantitatif, reçoit du cerveau des instructions auxquelles il obéit en se les disant dans un autre langage. Penser, pour référence, au changement de lettre qui fait qu’un nucléotide d’ADN devienne un élément codant de l’ARN.  L’exemple fourni par la microbiologie est éclairant. Il existe un code chimique permettant de passer du langage originel de l’acide nucléique au langage de  la protéine. C’est un peu comme le duo Homme-Femme. La féminité ne s’explique pas par la virilité et chaque sexe a ses critères, mais les deux ensemble fondent la vérité créatrice de base. J’attribue une relation de ce type au voisinage linguistique de l’hébreu et du français dans  la Bible et  je veille à déchiffrer ce qui est dit dans chaque langue, sans chercher à prendre le traducteur en défaut. La langue française étant d’essence quantitative ou féminine, comme on voudra, objective ce qui est dit en hébreu et voit un arbre, une science, un emmêlement entre le bien et le mal dans  le message que lui adresse l’Ecriture. Mais l’Ecriture, lue et  entendue dans son  langage d'origine, a émis positivement toute une chaîne d’idées uniquement établies sur la puissance de voir. Cela est visible même si on ne sait pas lire l’hébreu. On peut toujours voir comment des signes graphiques défilent. Voici donc l'Alphabet hébreu, le vecteur de vérité intangible que je vous invite à examiner. Dans les livres… et dans la série des films que nous avons réalisés.


Sepher, Sephar, Sipour.
C’est une initiative singulière que nous avons prise. Pourquoi mettre l’enseignement des valeurs kabbalistiques en films quand les livres suffisent à peine à exposer l’indispensable ?  Que signifie ce changement de médium ? Je vais vous le dire, de la même manière que j’ai trop rapidement mis en parallèle Sepher, Sephar, Sipour avec les trois premières lettres de l’alphabet. Parce qu’il faut faire confiance à la vie et parler à l’humanité entière avant que sonne le glas. Jouer de vitesse pour arriver au seuil du succès avant que la logique des lois régissant le réel n’entraîne la planète et le Cosmos à disparaître. Le défi est des plus dangereux. Pour le rendre intelligible, il faut exposer en détails l’engrenage qui, parti de la phase ontologique aux trois déclics Sepher, Sephar, Sipour a couvert quelques quatorze milliards d’années pour arriver aux désordres qui secouent l’actualité dans un monde humain coupé de la vérité créatrice. Aller d’un trait du commencement à la fin, parce que la fin s’inscrit dans le commencement et que c’est là, tout juste, la grande loi dont le Sepher Yetsira s’est fait le promoteur, en étant aussi l’ouvrage fondateur de la Kabbale au sens où la transmission traditionnelle s’ouvre un troisième niveau d’organisation, après que les Talmud et la Bible aient balisé le deuxième et le premier. Ma phrase les a comptés à reculons. La direction inversée a été dictée par l’âcreté d’avoir à ressentir une menace sous pression. Trois détonateurs prêts à conjuguer leur mise à feu.  Ces  trois injonctions n’en font qu’une. Elles s’emboitent comme s’emboitent dans le Tout de la Création les grandes unités qui en ont développé  la substance. Le message qu’elles tiennent sous le doigt est le même : reconnaître le prodige qu’est l’alphabet hébreu, moteur et pilote de toute réalité. Chaque agent a sa raison particulière d’intervenir. Il s'agit donc de rappeler que la fin s’inscrit dans le commencement, pour le premier niveau. De mesurer la distance parcourue depuis, pour le deuxième et d'insérer immédiatement  la doctrine kabbalistique à la direction de la vie, pour le troisième.
Mais si les trois se déclenchent en même temps... 
Et que l’on ne croit pas à une fantasmagorie de catastrophe. A la lumière des critères du Logiciel, on verra que c’est infaillible. Les circuits obéissent à une commande générale. Les informaticiens connaissent ce règlement de manœuvres et appellent processeur, le super calculateur au service de la carte mère. Dans la réalité, les choses sont plus raffinées car Internet, sa toile et le réseau vertigineux de ses interconnexions n’est qu’une  contrepartie explicative du prodige  alphabétique.  La perfection du système rend inutile l’insertion d’un programme susceptible de provoquer un bogue qui bloque tout à l’insu des utilisateurs. L’ignorance humaine des lois divines suffira. Et l’on assistera au drame non prévu d’une  décharge d’énergie surprenante quand les trois boutons-poussoir additionneront leurs forces, au rythme du Redoublement, la loi qui enclenche et qui déclenche. 

Ecouter la symphonie de l’unité…
telle qu’elle s’orchestre de l’autre côté des choses. C’est la seule solution pour comprendre ce qui se passe et prendre les décisions convenables. Nos politiques s’enfoncent dans l’égarement des idées fausses, fidèles aux tournures de pensée qui promettaient le meilleur. Ils perdront le pouvoir mais il ne faudrait pas que leur échec survienne à l’instant où retrouver la vérité serait une question de vie ou de mort pour l’humanité désemparée. C’est pourquoi, en toute hâte, je propose à chacun de vous de jouer sa part de chance. En toute créature humaine, il existe une boîte d’allumettes prêtes à craquer au service de l’Absolu. Il suffit qu’elle soit entr’ouverte et qu’à la faveur du temps, la conscience en nous voit les petits bâtons flamber un à un. A la longue, ces lueurs éclairent le mystère que nous sommes à nous même, une torche, alors, qui consume le corps et la vie pour le bonheur de l’être. Celui qui ne perd rien en cours de route gagne le droit de puiser encore dans cette réserve de sens, d’en recueillir les cendres et d’observer ce qu’elles dessinent sur les parois de l’esprit. Il est alors dans l’œil du cyclone, capable de voir comme s’il était de l’autre côté du réel, un instant égal à la toute puissance infinie que faute de mieux on appelle Dieu. S’il a la place du scribe sur le strapontin de la salle obscure où se joue la comédie humaine, une larme de joie remplit son encrier et il trempe sa plume dans ce liquide. Il peut raconter la réalité de ce qu’il a vécu. L’écriture devance sa mémoire. Le réel se porte garant de ses souvenirs.  On dira, en termes d’expérience ordinaire, qu’il a reçu l’équivalant du prix Nobel. La lecture inversée de ce nom fait apparaître sa réalité : Lebon et entendu en hébreu c’est authentique ! Zé TOB.
C'est moins une récompense qu’un certificat de perfection pour service rendu à tous les aspects de la vérité ; alliance entre la conscience du cycle et celle d’un individu en son lieu et sa date d’existence. Miguel de Cervantès est le dernier écrivain à l’avoir obtenu. Le peuple espagnol s’en est rendu compte. Il se fête lui-même le 23 avril, jour anniversaire de sa mort, cérémonie de l’essence d’être, montée en gloire pour l’auteur de Don Quichotte. Les aventures du chevalier de la Manche ratissent la totalité des émulsions initiatiques descendues le long des dix mille ans que semble avoir le cycle de la Révélation. C’est pourquoi, récemment, le cinéma naïf n’a pas pu tourner le film dont le réalisateur était ignorant ce qu’il avait mission d’actualiser. La vie n’a pas laissé passer l’inopportunité d’une initiative misérable à côté de ce qu’elle allait cotoyer. L’énergie de la Création, le parcours évolutif qu’elle a couvert en portant son message, ce message lui-même devenu vibrant de réalisme au contact de la péninsule ibérique — territoire, langue, peuple, histoire culturelle confondues — se sont insurgés contre un projet qui les défiait. Il arrive que la vérité se rebiffe contre les aberrations humaines. Une pluie torrentielle a noyé tout le matériel du film centré sur des personnalités de pellicule. Les acteurs n’étaient pas des interprètes brillants pour le message cherchant son abri dans la conscience planétaire. Mais leurs appellations ont rendu justice au marquage du sens dans la réalité de leur préférence au monde. Rochefort (Jean), parce qu’effectivement Rosch, nom hébreu du Modèle Absolu, résonnait en force dans un thème estampillé Vanessa Paradis : le paradis s’en va. Le  Pardès aussi.
       
Et moi, je ne peux pas m’en aller avant d’avoir établi
la relation qui unit à l’Espagne le dernier réceptacle du grand message pendant qu’il est encore territorial, linguistique et culturel.  Après quoi, la  fusée se détachera et filera droit vers sa cible. Cela fera très mal, si mal que la vie ne s’en relèvera pas et les jours, les heures sont comptés. Le réel n’est pas élastique au point de se faire fronde pour relancer plus loin la catapulte. Il y a forcément un état d’étirement au delà duquel la réalité se déchire. Je sais — et nous le savons tous — que le monde frôle l’explosion. Je le sais parce par le jeu d’allumettes dont a disposé ma présence sur terre. Mes événements me l’ont appris. Les événements concrets ou psychiques, les miens comme les vôtres, font une démonstration. Ils  sont les témoins matériels ou objectifs de la réalité qu’est la pensée induite par le Logiciel de la Création. Les recueillir est un travail de secrétaire. L’administration de la vie veut qu’il y en ait toujours un au chevet du Temps, prenant note de ses histoires. Ai-je été été embauchée pour remplir cette fonction ? Si je me trompe, quelqu’un me chassera d’un poste qui ne me convient pas. Qui ? Il le dira lui-même. Vous le verrez sur la planche de son vécu, épousant la crête de la houle qui pousse de l’avant  le message que l’humanité refuse d’entendre. Lui, saura ce qu’il faut dire : et il le dira, en étant écouté de tous. Je viens simplement payer d’exemple : montrer de quoi il s’agit en déployant les trois panneaux du Logiciel kabbalistique. Je vais en gauler les frondaisons afin d’en faire tomber une pluie de critères. En raison de la transe qui impatiente le temps, je commence tout de suite, par la projection des films de la série Cinécode ! Comment ? Vous les avez pas ? Etes-vous sérieux ?

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Tous les films de la série CinéCode.
Tous les livres de Dominique Aubier.




lundi 2 décembre 2019

Il y a 5 ans, Dominique Aubier qui nous quittait…

2 décembre… 
Il y a 5 ans, Dominique Aubier qui nous quittait, laissant à ses Lectrices et Lecteurs une œuvre riche, toujours renouvelée à chaque lecture.
Sa pensée continue de nous accompagner et son œuvre, surprenante, innovatrice, n'a pas fini d'étonner.

Voici une photo du Maitre.
Un être accompli… Ayant réalisé une évolution remarquable de sa personnalité, grâce à ses recherches, ses travaux sur la Connaissance. Une vie de travail qui permets à ses Lectrices et Lecteurs de pénétrer dans les secrets des Textes et de mieux comprendre les lois de la Vie.
Elle a aussi été jeune et c'est pourquoi je présente deux photos d'elle. On y voit toute l'énergie dans le regard et la force de décision. Mais aussi la généreuse sensualité d'une femme qui a eu des enfants et qui a dû lutter pour maintenir son projet. 

  Archives départementales des Alpes de Haute-Provence, fonds Suzon Proal 90 J 14 4.14


Voici deux photographies inédites, prises par son amie Madame Suzon Proal, l'épouse de l'écrivain Jean Proal dont elle appréciait le talent.
Elle m'a souvent parlé de l'hospitalité qu'ils lui ont accordée, dans sa jeunesse, à Saint-Rémy de Provence.

Archives départementales des Alpes de Haute-Provence, fonds Suzon Proal 90 J 14 4.14
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Dominique Aubier a été pour moi un Maître exceptionnel. Quand je l'ai rencontrée, j'étais sur une tout autre voie. Elle m'a mis sur les rails de la Connaissance. Elle m'a accordé le privilège de m'accepter comme élève et disciple de son enseignement, et j'ai eu l'honneur de l'accompagner pendant 28 ans, jusqu'à son dernier souffle. Je suis fier du travail accompli à son côté et de la confiance qu'elle m'a accordée. 
Ses fidèles Lectrices et Lecteurs seront heureux d'apprendre que j'ai trouvé un texte inédit de Dominique Aubier. Le manuscrit est éparpillé sur différents fichiers qu'il faut rassembler. J'ai bon espoir qu'il s'agisse d'un livre complet, car Dominique Aubier n'était pas femme à laisser les choses inabouties. Il y est question, bien entendu, de Don Quichotte.

Je prépare aussi un livre dans lequel je raconte ma rencontre avec Dominique Aubier, en Espagne. Comment je fus happé par la puissance de l'Initiée et projeté dans une étrange aventure qui a totalement bouleversé ma vie. Le titre en sera La Courte échelle
J'espère que cela intéressera ?

Bien cordialement et chaleureusement à tous les Lecteurs de Dominique Aubier,
Dominique Blumenstihl-Roth

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Je remercie Mme Suzon Proal de nous avoir permis de publier ici ces photos, issues des Archives départementales des Alpes de Haute-Provence (fonds Suzon Proal 90 J 14 4. 14).


Tous les livres et films de Dominique Aubier sont disponibles.
— Livres
— Films

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Autre bonne nouvelle : Le livre La Face cachée du Cerveau est en cours de traduction en Italien. C'est un projet que Dominique Aubier avait prévu de son vivant.

mardi 19 novembre 2019

Contrôle douanier avec Dominique Aubier et Don Quichotte…

Contrôle douanier avec Dominique Aubier… 
et Don Quichotte.
par Dominique Blumenstihl-Roth

Y a-t-il une philosophie espagnole, s'interrogeait Miguel de Unamuno. — Oui, se répondit-il : celle de Don Quichotte. Non seulement philosophie, mais art de vivre et de penser.

Plus d'une fois j'ai pu le vérifier en Andalousie où je résidais avec mon Maître, à Carboneras, dans la province d'Alméria. Pour y aller, depuis Paris, soit nous prenions la voiture et descendions vers le grand Sud d'une traite, deux mille kilomètres de route, soit nous empruntions le train. A l'époque, la SNCF proposait des services auxquels elle a dû renoncer, afin de pouvoir financer la politique coûteuse du « tout TGV » largement responsable des déficits chroniques de la société. On pouvait alors faire charger la voiture en gare d'Austerlitz, sur des wagons spécialement adaptés, voyager dans le même train jusqu'à Madrid et récupérer le véhicule à l'arrivée, le lendemain matin, en gare de Chamartin. On arrivait frais et dispos à Madrid, après une nuit passée sur les rails, dans une cabine confortable bien équipée (pour le Maître) ou sur une couchette plus spartiate en compartiment de six places. Je n'étais nullement gêné de dormir en compagnie d'inconnus qui prenaient le train de nuit. On laissait son passeport au contrôleur, lors du départ, et on le récupérait à l'arrivée. La voiture, déchargée, nous attendait sur le quai, devant le service des douanes. L'Espagne n'avait pas encore rejoint la Communauté économique européenne et continuait de contrôler ses frontières, quand bien même la démocratie avait succédé à l'emprise franquiste depuis une dizaine d'années.
Les douaniers étaient scrupuleux. Ils me demandèrent d'ouvrir le coffre. La voiture étaient remplie de livres, un ordinateur tout neuf — Dominique Aubier venait d'acquérir l'un des tout premiers Macintosh à usage personnel —, une imprimante, des affaires personnelles. Compte tenu du nombre important d'ouvrages et de cet objet insolite qu'était un ordinateur, le douanier estima qu'il y avait là une importation de marchandises devant faire l'objet d'une déclaration et d'une taxe rehaussée d'une amende. Il demanda au Maître ce qu'elle faisait de tous ces ouvrages. Elle lui répondit qu'elle était écrivain — escritora — et que c'était là son outil de travail. Qu'étant résidente en Espagne, munie d'une carte de séjour en règle, cela lui permettait non pas d'importer, mais de transporter chez elle des ouvrages sans lesquels elle ne pourrait écrire. Le douanier, soudain curieux, lui demanda :
— Mais quel genre de livres écrivez-vous ?
— Des livres auxquels vous ne comprendrez rien, répondit-elle, expéditive.
Dominique Aubier s'impatientait du retard que nous prenions, car une longue route nous attendait encore pour gagner l'Andalousie. Quelques 600 kilomètres, dont certaines portions, à l'approche de Carboneras, étaient encore difficiles d'accès par une route qui longeait les précipices sur des falaises en bord de mer. Il fallait arriver avant la nuit. Elle souffrait alors des hanches, d'une coxarthrose qui lui rendait pénible la station debout prolongée.
Un collègue du douanier, visiblement un gradé, s'approcha et demanda ce qui se passait. Il fallut recommencer les explications. Non, ce n'était pas une importation. Non, ces livres ne sont pas destinés à la vente. L'ordinateur est un outil de travail, car voyez-vous, je suis Escritora, répéta le maître.
— Et quel genre de livre écrivez-vous ? Même question, même réponse : rien qui ne saurait vous intéresser. Le chef douanier : — Et qu'en savez-vous, Madame, si cela m'intéresse ou non ? — J'écris des livres sur la Connaissance, reprit-elle. La sabiduria. Las cosas sagradas. J'écris un livre sur l'universalité des cultures, des civilisations, sur l'identité du Motif d'Absolu, tel qu'il est donné dans Don Quichotte.
Il y eut un étrange silence sur le quai de gare. Les deux policiers échangèrent un regard. Et soudain, renversement. Le gradé reprit :
— Vous écrivez sur Don Quichotte, et vous nous dites que nous ne serions pas intéressés ? Et que nous ne comprendrions pas ? Il n'y a pas d'Espagnol, madame, qui se désintéresse de Don Quichotte. Et si vos écrits parlent du sacré sous la bannière du chevalier, je ne puis dire qu'une chose : vous êtes la bienvenue en Espagne.
En moins d'une minute, les passeports furent cachetés, tamponnés, signés. Barrière ouverte, nous avons traversé Madrid en un rien de temps et sommes arrivés à destination sans difficulté. Dominique Aubier a raconté d'autres événements frontaliers du même ordre, toujours sous l'égide de Don Quichotte, toujours significatifs et protecteurs, où l'énoncé du nom « Quichotte » à lui seul résorbait les difficultés. Il était indubitablement le passeur garantissant la sécurité de notre voyage.
Ces événements vécus méritent-ils d'être intégrés dans une exégèse de Don Quichotte ? A mon sens oui, dans la mesure où les faits réels sont à eux-mêmes des commentaires assistant et appuyant la recherche. L'événement est à lui-même exégétique. Je ne crois pas au détachement de l'observateur face à la chose observée, mais à l'énergie que déclenche l'implication du chercheur agissant sur l'objet de sa recherche, ce dernier lui répondant, se mettant à sa portée à mesure de l'engagement pris. Aussi Don Quichotte se livre-t-il progressivement à qui s'y adonne. A qui se donne la liberté de poser les pas dans les pas des découvertes déjà réalisées, utilisant les clés de lecture qui en ouvrent les secrets. Le trousseau hébraïque accompagnera tout chercheur moderne qui s'engagera dans la caverne de Montesinos.
On ne peut plus étudier le chef d'œuvre de Cervantès en se contentant de la sempiternelle répétition analytique du langage littéral. Celle-ci a été si largement accomplie — et brillamment — par Diego Clemencin (1765-1834) que ce type de prospection, forant sur un territoire désormais surexploité, ne remonte plus la moindre goutte du sens. Une toute nouvelle procédure de recherche s'impose, intégrant la dimension prophétique du Quichotte, au-delà de l'attention littéraire qu'on a bien voulu lui porter. Tant pis si les académies vacillent : c'est le propre de Don Quichotte qu'affronter les institutions. Il les soumet à la révolution intellectuelle, au séisme du renouveau, par les sources hébraïques et araméennes qu'il convoque au décryptage de sa pensée…

Tous les livres et films de Dominique Aubier sont disponibles sur le site de l'Auteure.

Série Exégèse de Don Quichotte
— Victoire pour Don Quichotte ;
— Don Quichotte prophète d’Israël ;
— Don Quichotte, le prodigieux secours ;
— Don Quichotte, la révélation ;


El Secreto de Don Quijote, film de Raùl Rincon, RTVE, avec Dominique Aubier (en espagnol et option soutitrage anglais).
 
Le blog dédié à Don Quichotte :
https://don-quichotte-for-ever.blogspot.com/

lundi 23 septembre 2019

Alzheimer. Une étude inédite de Dominique Aubier.

Voici un article de Dominique Aubier traitant de l'Alzheimer. Une superbe étude inédite, faisant suite à son livre Alzheimer.
 
Décoder l’Alzheimer
par Dominique Aubier

Couverture du livre sur L'Alzheimer
Depuis des années, la médecine cherche à dresser un tableau clinique des relations psychosomatiques, liées aux événements d’une vie. C’est un effort salutaire pour sortir de l’étroitesse des points de vue doctrinaux et trouver des méthodes thérapeutiques adaptées à la volonté de survie qui traverse les êtres vivants. Il faudrait contrôler cette idée en voyant les stades et les pays par lesquels elle passe « en vivant sa vie ». Elle naît en Russie soviétique, inaugurée par le neuropsychologue Alexandre Louria (1902-1977) dont Les fonctions supérieures du cerveau ne sont à ma connaissance toujours pas traduites dans notre langue. La thèse est accessible en anglais sous le titre The Making of a Mind. Remarquée par l’Américain Oliver Sacks, cette pensée nous arrive tard, avec Une prodigieuse mémoire[1] paru en Suisse en 1970 et en 1995 par L’homme dont le monde volait en éclat[2], le second grand récit du savant qui a dégagé l’idée de neurologie romantique, le vécu de l’individu ayant une importance déterminante pour comprendre le comportement de sa physiologie. Progression spontanée vers l’universel…
Christian Flèche est à cet égard un bel exemple de réflexion libre si ce n’est audacieuse, auteur d’un Décodage biologique des maladies[3]. Ce livre mérite d’entrer dans une bibliographie-témoin des thèmes ayant ému les esprits par leur présence alourdie dans l’air du temps. L’histoire de la pensée bénéficie de ces insistances et les mœurs y gagnent une occasion d’ébranler le consensus psychoculturel qui les étouffe. En ce sens, les médias n’accomplissent pas toujours correctement leur fonction de courroie d’entraînement. Leur instinct de préservation leur inspire des réactions négatives qui font du tort à l’établissement de la vérité dans la conscience humaine alors que le Temps la promeut. David Servan-Schreiber, psychiatre, fournit un exemple du conflit qui oppose le pionnier à la résistance forcenée des idées toutes faites. J’ai aimé son Guérir[4] et la manière dont il raconte sa découverte de la médecine taoïste. L’ouvrage suivant qui relate son auto guérison du cancer n’a pas convenu au lobby médical. Le problème a dépassé les limites de la convention qui régit les rapports de la presse avec les idées neuves. Nous vivons dans une société où le porte-monnaie a tous les pouvoirs. L’argent qui fait loi s’oppose à la loi qui fait vérité dans la nature.
J’en sais quelque chose.
J’ai écrit en 1973 une Synthèse des Sciences dont le texte a été rabroué par plusieurs maisons d’éditions. L’ouvrage aurait pu être commercialisé si j’avais accepté d’en arrêter le texte à la page 200, avant que l’identité de la Science soit énoncée — et non pas dénoncée ! — par l’hébreu en gloire, autorité reconnue comme étant placée par la Nature au poste magistral de code ontologique. J'ai donc publié moi-même cet ouvrage dont les cinq mille exemplaires de l’édition originale sont aujourd’hui épuisés. Ensuite, toutes les portes éditoriales où j’ai sonné m’ont claqué au nez. J’ai dû me résigner à faire paraître mes travaux moi-même et je l’ai fait systématiquement dans la foulée de la décision qui les a dictés. Je ne le regrette pas, et je remercie les lectrices et les lecteurs qui m'ont suivie, avec conviction et fidélité.
Ces livres ont été écartés d’office de toute considération culturelle, mais sans être cloués au pilori du charlatanisme en raison de la documentation scientifique qui fait la puissance démonstrative de leur thèse. Cette exclusion dure depuis trente ans. Cependant, un bouche-à-oreille lent mais obstiné en a pallié les inconvénients au degré de l’imprimatur. Un lectorat réduit mais fidèle leur a offert la possibilité matérielle de paraître. J’ai pu ainsi maintenir en état de communication les phases de compréhension de l’Absolu dont la révélation m’a été confiée. Les personnes qui en ont suivi le déroulement dans son ordre chronologique savent que le Sacré dispose d’une table de critères extrêmement précise, portrait du cerveau doué de parole, qui devient méthode d’enseignement pour son propre motif. Leur collaboration active et continue me permet d’affirmer qu’il existe, dans la conscience collective, une île de pensée dont les habitants sont conditionnés à regarder les données du savoir objectif en parallèle aux attendus que le système de vérité projette sur elles, par l’intermédiaire de ses archétypes. Ces insulaires connaissent le spectre de cette règle de pensée, exposée par les deux tomes de La Face cachée du Cerveau. Ils peuvent lire l’analyse kabbalistique de l’Alzheimer et comprendre les moyens associatifs qui en font ressortir la réalité dans le relief que l’esprit affectionne quand il n’est contraint par rien d’autre que sa loi naturelle.
Ce n’est pas le cas pour la majorité des personnes éperdument rationalistes qui, dans le monde actuel et les sociétés économiquement scientifisées, s’intéressent à la problématique de la MA, que ce soit au niveau du drame familial, de sa thérapie, ou de sa gestion sociale qui, dit-on, préoccupe au plus haut point le président de la République. Pour voir clair dans la situation, il leur faut hâtivement chausser une paire de lentilles spirituellement oculaires qui ne se vend pas en pharmacie. Les intelligences qui forment actuellement l’assise du public, dans l’élite comme au plan de la communication habituelle, n’ont aucune idée de la relation efficace pouvant surgir de la rencontre des deux types de pensée qui sont dans la Nature. N’ayant jamais eu l’usage de cette visualisation, ils ne sont pas en état de suivre, comprendre et juger le raisonnement qui élucide l’étiologie énigmatique de la MA.
Il leur est néanmoins proposé d’en prendre note. Parce que…

Cette dialectique n’a pas été développée pour le plaisir de marquer la différence entre Savoir et Connaissance, entre profane et sacré. Elle a été appelée en urgence par l’explosion à ciel ouvert d’un méfait ayant tendance à s’étendre : la neuro-dégénérescence du cortex cérébral. Je suis sortie de ma réserve afin de bousculer l’opinion qui tient le haut du trottoir. Je l’ai fait sous la pression d’une peur : que le désastre se généralise, soutenu par l’extension d’un état mental responsable d’un énorme déficit dans l’utilisation de soi. La MA détruit le cerveau dans l’individu et la destruction de l’individu par la perte de son soi tue l’humanité. L’annulation de l’être humain au service du devenir de la planète compromet l’évolution de l’Univers. L’effroi est un aiguillon : un ressenti puissant indique assez à toute personne ayant un peu de bon sens que le grand désir de la Vie est de mettre fin à ce danger. Par quel moyen ? Dans un monde établi sur la présence du cerveau dans les individus, ce ne peut être que par la prise de conscience.
 
L’aventure de penser comporte toujours ses moments de crise. Il arrive soudain qu’un mouvement involontaire englobe une infinité de détails vécus dans le filet d’un repêchage précipité. Ce retour fait synthèse. L’énergie de vivre saute d’un niveau à un autre. C’est à l’instigation d’un tel réflexe que le syndrome Alzheimer mis en évidence par les scientifiques a été harnaché par les pièces d’attelage qui font le luxe et le privilège du charroi kabbalistique, ce grand promoteur de lucidité. Mesurer l’écart qui sépare les deux empires épistémologiques ne sert à rien si le but est seulement de le rendre sensible. Mais on ne peut rien faire sans commencer par signaler son existence. Nécessité première. C’est en réponse à sa sommation que l’attention de tous les médecins de France a été attirée sur le propos. En Occident, la doctrine médicale officielle qui est actuellement dans un état critique ignore tout du Code herméneutique. Mais l’existence de ce code est ressentie, réalité impalpable, piquante à sa façon.
Christian Flèche n’a pas peur de dire qu’il existe un inconscient biologique[5]. Sa déclaration n’implique aucune métaphysique. Son opinion est celle d’un thérapeute expérimenté. La biologie ne fait rien au hasard. L’inconscient est intelligent. Nous pouvons constater qu’une intelligence cachée est à l’œuvre. S’il avait la connaissance directe de cet intellect caché, il en parlerait autrement qu’il ne fait. Il ne la verrait pas seulement dans les maladies, mais partout : il n’y a pas une maladie qui n’ait son sens caché, dit-il, apportant un témoignage utile à partir des éléments que lui offre son expérience du métier. Le symptôme est une réaction. Une maladie est toujours une réaction à quelque chose de distant qui est devenu invisible.
La kabbaliste en moi apprécie la justesse du diagnostic étendu à tout ce qui fait mal dans la physiologie des choses du réel : réaction à quelque chose de distant devenu trop sévèrement invisible. Première et unique mesure thérapeutique concevable : rendre visible ce qui s’est fait oublier.

L’Alzheimer, maladie terrifiante, s’offre spécifiquement à l’opération. Il n’y a que le couteau du Sacré qui puisse l’ouvrir. C’est une situation limite. Elle a l’étrange vertu de rappeler le geste du sacrifice que les prêtres pratiquaient sur l’autel du Temple, rite qui est à l’origine du concept Qorban, un principe de raisonnement essentiel dans la liste des procédures qu’édicte la Kabbale en tant que connaissance du Code universel : rapprocher les opposites. Son sceau a dû être appliqué en marquage de destin sur la cellule fondatrice de mon être car j’ai découvert cette méthode et je l’ai expérimentée au cours des dix-huit ans que j’ai passés en Andalousie dans un village qui portait son nom : Carboneras. Entendu en hébreu : Qorban eretz. Pays du rapprochement. C’est une vocation comme une autre qu’être soumis à son régime. Le hasard, qui a tout l’air de savoir ce qu’il fait, m’a exilée pendant de longues années en Espagne afin que je prenne note de la sommation qui est devenue la clé de ma lucidité et de ma pensée, dont l’efficacité consiste à rapprocher opportunément les signaux collatéraux surgis entre la voie du sacré et celle du profane. Je ne saurais en dissimuler le fait dans la perspective où la neurologie romantique propose de décrire des aventures réelles, à côté et peut être en remplacement des fictions littéraires, pour comprendre non seulement les aberrations pathologiques mais les commandes qui organisent profondément le sort des êtres humains. Il semble que le règlement de manœuvres dont la méconnaissance a pour conséquence l’Alzheimer soit primordiale à identifier, définissant le tout ou rien dont notre existence serait l’objet. Question de vie ou de mort pour l’espèce. Sans minimiser les effets que pourrait avoir cette disparition sur l’ensemble des structures édifiant le complexe. Et certes il est pour le moins curieux d’avoir à spécifier cette notion à propos de la MA, au moment où le débat politique porte sur les OGM, organismes génétiquement modifiés, car la discussion concerne l’enchaînement des statuts génétiques dans la nature, touché, lésé peut être par une technologie exacerbée qui n’en connaît pas la logique. L’oubli du Code serait à l’œuvre derrière les deux phénomènes. La rationalité scientifique serait gravement interpellée.
Cette vision des choses explique ma décision de ne pas limiter le discours initiatique sur l’Alzheimer aux lecteurs capables de suivre le décodage parce qu’ils connaissent la thèse et son Code, pour ne pas dire mes livres. J’ai tenu à alerter les pouvoirs publics et notamment le chef de l’Etat, sans redouter que l’ignorance de la doctrine jadis qualifiée d’« ésotérique » fasse obstacle. La version actualisée et rationalisée qu’en donne l’ensemble de mes livres montre assez que tout cycle d’unité obéit à sa règle. Le succès relatif qu’a rencontré cette thèse est comme une graine déposée dans l’attention potentielle de l’humanité. Une plante sortira de ce germe. Le Code donne le profil de l’évolution à envisager. Noyau radioactif, générateur de la vérité qui s’établit en tout essor évolutif, il fait voir ce qui finira par s’imposer. Un jour, la conscience humaine se rendra à l’évidence et le fera dans toute l’ampleur de sa dimension planétaire. Coordonnées de base, des latences entourent déjà la ré-implantation moderne du thème éternel. Un argument-massue s’est fait évaluer dans la prodigieuse production de trente-cinq films indiens développant le contenu du Code. Bollywood s’en est avéré le lieu d’émergence et ses cinéastes les héros factoriels. Un gros volume[6] intitulé La Porte de l’Inde a commencé à révéler l’existence de cette énorme opération révélatoire, visible sur écran, dans l’optique pédagogique et complaisante du cinéma, visant à enseigner la réalité du Code universel.
On voit par là que des grandes et petites raisons ont motivé qu’il soit fait appel à l’attention scientifique au sujet des performances explicatives dont la Kabbale a l’usage. Il est dans son pouvoir de décoder toutes choses, pour autant qu’elles appartiennent à une unité phylétique, parce que sa sagacité consiste à maîtriser la phénoménologie constante qui définit la vitalité d’une unité. Elle peut décoder parce qu’elle connaît le code. Un abus de langage est à relever dans l’emploi du mot décodage appliqué à la lecture des maladies telle que la conçoit Christian Flèche. Il ne décode pas au regard de ce que j’appelle le Code. Il ne sait rien du système des archétypes qui le décrit. Il ignore la règle fondée sur l’hébreu et la symbolique cérébrale de son alphabet. Pour décoder réellement il faut connaître ce module, ce modèle, qui est celui de la dimension universelle au sein des choses. Mais cette dimension se rend visible aussi dans le spectre du corps, maintenant son unité sous les écartèlements et équarrissages qu’infligent les maladies, accrochées à des traumas ayant altéré le support événementiel de l’existence. C’est pourquoi l’approche du corps par une observation qui n’écarte aucun rayon d’expression s’avère payante. Voilà pourquoi j’ai cité avec plaisir une attitude d’esprit qui annonce modestement celle que je pratique en tant que kabbaliste post-cervantienne pour qui le grand instructeur a été Don Quichotte. Un Don Quichotte partiellement décodé[7]. Son histoire prodigieuse assume, à elle seule, l’explosion révélatrice en milieu occidental de la somme de connaissance recueillie, dans la voie juive, par l’extraordinaire intelligence linguistique de ses voyants et prophètes.
C’est une grande chose que concevoir ce génie. L’esprit, la vie et l’expérience s’y trouvent exposés dans une lumière qui ne s’éteint plus. La vérité se montre, insérée dans les manifestations d’un corps modelé à l’image de la geste ontologique. Rien n’est plus surprenant que se découvrir en chair et en os pétri par le Code au point d’être l’inoubliable souvenir de l’inventivité créatrice, trace de pensée divine cautérisée au feu du flamboiement fondateur. Ce corps… ce corps qui est simplement notre réalité première, intermédiaire par lequel nous sommes appelés à paraître dans le corpus planétaire. Il est bon d’écarquiller les yeux pour regarder ce fait qui devrait être au départ de toute philosophie parce qu’il est au commencement de toute possibilité de penser. Nous pensons avec notre cerveau. Les idées ne se promènent pas toutes seules en dehors des substances cérébrales qui les produisent. Où sont-elles avant d’être extériorisées par une forme quelconque d’expression ? Dans les neurones. Qu’en est-il, quand on nous dit que les idées sont dans l’air ? À prendre les choses au pied de la lettre, cela veut dire qu’un cerveau existe, porteur des neurones que sont les êtres humains avec leur capacité d’avoir des idées parce qu’ils ont un cerveau. Et que nous sommes des cerveaux dans un cerveau plus vaste. Quand Christian Flèche déclare qu’une action est oubliée dans les considérations de ce qui est visible dans les maladies, pense-t-il à l’action privée de ce cerveau englobant ? Sa façon d’en parler donne l’impression que la suggestion lui est soufflée par cette puissance supérieure auquel en réalité il ne pense pas du tout. Lui, en tant qu’individu, ne soupçonne pas l’existence du cortex dont il serait une perle. Ce serait plutôt la pensée animant ce réseau sous-jacent qui profite de sa bouche pour se faire entendre. Ce sont là les latences dont j’aime surprendre la formation brumeuse dans le langage des uns et des autres, à la surface du temps actuel. Ce qui se dit au présent de l’indicatif ne s’exprime pas encore nettement. Mais c’est un brouillard qui scintille. Des notions kabbalistiques étincellent dans ce qu’il avance, sous protection d’un dernier flou. Comme si l’oubli d’une certaine action faisait l’objet d’un retour de mémoire dans la conscience de la vie, en ce moment. Éclat de réalité que la grille cyclique de l’alphabet permet d’apprécier. La montée en évidence se produit toujours au niveau terminal de l’essor duel. Référence qui m’autorise à dire que le moment d’agir est venu.
Qu’est ce dire ? Que l’on est culturellement dans la situation potentielle de parler du cerveau tel que le comprend la doctrine kabbalistique ? Cela ne se peut faire efficacement que par appui sur ce qu’en sait aujourd’hui la neurologie de pointe. C’est par ce moyen associatif quand il est utilisé avec habileté que le Code peut devenir intelligible et il n’est utilement approché qu’avec et par le concours d’un individu possédant la sensibilité nécessaire pour détecter les moindres mouvances de l’engin en cause. Le kabbaliste Isaac Louria (1534-1572) a certainement été le visionnaire le plus résolu de la réalité fondamentale du Code, en tant que décalque de la structure et du fonctionnement du cerveau. Sa version de la doctrine kabbalistique est considérée comme la plus achevée à l’intérieur de la pensée juive. Il a défini les clés de la Création en trois formules, principes dont la compréhension demande à ce que  leur définition soit soutenue analogiquement par la perception intime. À mon sens, il termine le recueil des émanations qui font la valeur sans pair de la révélation inaugurée en mode hébraïque. Son nom se retrouve dans le patronyme du savant russe professant la notion de neurologie romantique. Fort à propos. Car le même dispositif décide du caractère ineffable des faits, que ce soit dans un individu ou dans l’entité individuée d’un cycle culturel ou de toute autre unité. Partout le Code est le seul et unique maître d’œuvre.
Il est bon  de savoir que sa loi est d’essence cérébrale.
Ce préalable permet d’envisager l’existence d’une dualité « qui Sait – qui Fait » au sein de la culture historique et d’admettre qu’en effet, deux grandes voies s’y dessinent depuis que rythme civilisateur a pris le relais de l’essor biologique. La première « donnée » est assumée par les traditions dans l’optique générale du Sacré. La seconde se trace un devenir historique, celui du « progrès » assuré par la Recherche et la Science. Cette dualité de la dynamique cérébrale s’avère lisible comme un échange latéral entre droite et gauche. N’importe quelle forme de réalité sera en « qui Fait » l’achèvement d’une « idée » émanant du « qui Sait » collatéral. La Science s’est développée dans l’enceinte « qui Fait » de l’expérience humaine, essentiellement en Occident. N’ayant pas fait sa synthèse, la Science ne dispose d’aucun modèle d’unité. La rationalité que son savoir détermine n’est pas équipée pour décoder quoi que ce soit. Elle ne peut que décrire ce qu’elle voit avec les yeux. Et quand le désir de décodage s’insère dans la pensée active parce que le thème est dans l’air (glissé là par quelque infusion directrice du temps) — particulièrement sensible en médecine parce que le monde est malade — la rationalité scientifique n’a pas les moyens de se donner satisfaction[8]. Situation que j’ai reconnue dans le problème de l’Alzheimer dont l’étiologie n’est pas accessible au scalpel du biologiste. La raison rationnelle ne peut pas pénétrer le sens des faits observationnels qui signent la présence de la maladie. J’ai donc apporté le complément du « qui Sait » à un « qui Fait » bloqué.
La lisibilité du syndrome de la MA par la méthode kabbalistique montre l’efficacité de cette façon de voir. L’intelligence du réel dépend entièrement de cette veine de compréhension, active à l’état pur dans la Kabbale, son axe central. Il est prévu que sa sagacité apparaisse un jour comme démontrée au regard des nations. Ces temps de triomphe explicatif sont arrivés. Je suis libre de le proclamer : je ne suis pas juive. Je ne suis pas non plus convertie à la religion israélite. Je déplore d’ailleurs que l’universalité de la doctrine biblique se soit engoncée dans une foi constituée, même si sa confiance dans l’effusion messianique la sauve du danger de durcir son ritualisme en dogme. Ce n’est pas une cause familiale ou régionaliste, voire personnelle que je défends en raison de certaines affinités. À l’inverse, c’est la pratique et l’usage de ses essences  qui m’ont séduite. Tout m’est devenu lisible et compréhensible, intelligible au plus haut degré par l’entremise magique des lettres de son alphabet. Il y a de la féerie dans sa symbolique. J’ai adoré les charmes de sa ductilité bien avant de rencontrer dans le savoir objectif l’explication de cette jubilation. J’en ai longuement parlé dans La 23e lettre de l’alphabet hébreu, ce vingt troisième signe qui sait tout sur le cerveau. Les neurologues américains Edelman et Damasio en ont rencontré l’ombre sans savoir de quel édifice elle tombait. Ils ont admis qu’il y ait un langage de la pensée, une lengua mentis et des chercheurs comme Ojemann et Crutzfeldt après avoir scruté une masse considérable d’études sur les réactions électriques du cerveau ont admis que ces décharges étaient en corrélation avec certains aspects d’une langue naturelle. Une syntaxe de base est en action dans le cerveau, que ce modèle d’évolution soit dans nos têtes ou dans des entités cycliques variées mais stables dans leur structuration. Or c’est le propre de l’hébreu et de la symbolique de son alphabet que fixer les constantes qui déterminent la communicabilité entre des unités infiniment variables par leur substance. Ses articulations  logiques intègrent le même système de base, fonctionnement du modèle absolu. C’est par ce jeu de critères — les archétypes — qu’il est possible de passer d’un idiome à un autre sans perdre le sens. S’il n’y avait un plan d’analogies fixe en action derrière les langues, nous ne pourrions pas être polyglottes ni opérer des translations de contenu intelligible d’un dialecte à l’autre, ni comprendre le monde. La conscience humaine ne pourrait rien se représenter de son environnement. Tout volerait en éclat. La stabilité des choses dans le réel tient à l’accrochage à ce fondement. La théologie appelle Révélation l’immense travail millénaire permettant aujourd’hui de maîtriser l’historique de l’enseignement naturel qui s’est donné tout au long d’un premier cycle civilisateur. L’humanité actuelle est sommée d’éprouver dans son corps la réalité de ce phénomène, de prendre acte de son fondement et de ses coordonnées. L’Alzheimer a ce douloureux avantage : nous obliger à voir la vérité qui est à la clé de notre présence sur terre.


Sur le sujet Alzheimer :
Alzheimer, étiologie établie d'Urgence
Pardès sur Alzheimer (film)
La 23è Lettre de l'Alphabet hébreu
La Synthèse des sciences




[1] Édité par Delachaux et Niestlé en 1970.
[2] Traduit du russe par toute une équipe de collaborateurs, préfacé par Oliver Sacks, édité par les éditions du Seuil en 1995.
[3] Christian Flèche, Décodage biologique des maladies, Manuel pratique des correspondances émotions-organes, éditions Le Souffle d’Or, collection Chrysalide, Paris, premier trimestre 2008.
[4] David Servan-Schreiber, Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, éditions Pocket, 2005.
[5] Christian Flèche, Mon corps pour me guérir, Décodage biologique des maladies, éditions Le Souffle d’Or, Paris, 2007.
[6] Le deuxième dans la série La Haute Kabbale de l’Eternité. Cet essai vient logiquement après La 23e lettre de l’alphabet hébreu. Le premier tome a la vertu d’éclairer des mécanismes cérébraux grâce aux travaux que des biologistes modernes ont offert à des faits de connaissance kabbalistique qui, sans ce contrepoint, restaient illisibles en dehors du strict contexte hébraïque.
[7] Trois volumes présentent ce que j’en ai compris : 1) Don Quichotte, le prodigieux secours du messie-qui-meurt, paru en 1997 ; 2) Don Quichotte , la révélation du Code de la Bible et de la Vie publié en 1999 et 3) Don Quichotte, la réaffirmation messianique du Coran, qui n’a pas été entièrement ouvert au commerce, en raison d’une interprétation insuffisante concernant la transmission opérée par l’Islam. Texte corrigé et complété dans La Porte de L'inde.
[8] L’esprit naïf mais attentif de l’expérience s’aperçoit que cette logique a été entrevue par des doctrines traditionnelles (qui sont toutes du ressort du « qui Sait »). C’est le cas de Christian Flèche qui faisant flèche de tout bois adopte l’exemplarité du Tao et de la médecine chinoise. Certains penseurs de haut niveau ont abordé le même problème. Raymond Abellio dans son ouvrage essentiel La Structure s’en remet à la phénoménologie de Husserl pour résoudre des énigmes qu’il cerne avec une intuition supérieure à l’autorité philosophique qu’il appelle au secours.